Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, IV.djvu/152

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

i}8 Correspondance. i, i5o.

Mais ie fupplie tres-humblement voftre AltefTe de me pardonner, û ie n'écris rien icy que fort confu- fement. le n'ay point encore le liure dont elle a dai- gné marquer les pages, & ie fuis en vn voyage continu; maisi'efpere, dans deux ou trois mois, auoir l'honneur de luv faire la reuerence à la Hâve. le fuis, &c.

��CCCLVI.

Descartes a i.'Abbé Pjco i .

Chavagne en Sucé, 11 septembre 1644.

[A. BailletI, La Vie de Monsieur Des-Cartes. tome II, p. 210-120.

Pour faire suite immédiatement à la lettre CCCLIV ci-avant, p. i35.

« Ce fut au Crëvis qu'il {M. De/cartes) apprit que les exemplaires imprime^ de/es Principes étaient enfin arrive^ de Hollande à Paris; & M. Picot luy manda qu'il n'avait point trouvé d'expédient plus propre à Je confoler de /on abfence, que la traduction françoife de cet ouvrage, qu'il avoit commencée dés /on départ de Paris, fur l'exem- plaire imparfait [en marge : fans figures] qu'il avoit apporté pat- avance de Hollande dans fa vali/e. Il demeura au Crévis ju/qu'à la Fête de S. Louis % fans pouvoir vacquer à autre chofe qu'aux vifites de la nobleffe voifine, & aux honnêtes paffe-têms que luy procuroienl Meffieurs Rogier, père & fils. Il fallut aller enfuite à Chavagnes, au territoire de Nantes, pour fatisfaire le Seigneur du lieu, qui l'y re- tint plus long-tèms qu'il n'aurait fauhaité, dans des amufemensfem- blables à ceux dont on l'avoit divertr au Crévis. Il écrivit à Cha- vagnes, le XI de Septembre, à l'Abbé Picot, qui luy avoit mandé, dans fa dernière, qu'il avoit déjà traduit les deux premières parties def-s Principes; £■ il luy marqua que, pour luy, Un avoit pas encore feu trouver, depuis fon départ de Paris, le tèms de lire la traduàion

a. Le 25 août.

�� �