Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, IV.djvu/528

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ji4 Correspondance.

» certiorem fieri. Latine tibi non respondit, sed Gallicè ; quia tota i lia » Metaphvsica, cum omnibus obiectionibus et responsionibus, in ver- » naculum vestrum scrmonem versa, iam in Gallià typis describitur. » Verùm, vt sincère tibi meam de hoc Cartesij molimine sententiam » aperiam, credo ipsum ..Ethiopem dealbare ; nunquam enim se ex illis, » quibus illum irretitum tenes, laqueis expediet. Sic mecum iudicat opti- > mus Regius, cui, propter editionem Physices, Cartesius etiam non » parùm est infensus. Subolfecit, credo, ibi quasdam lectum iri, qus suis » placitis abludunt. Vtinam, Optime Gassendc, eximius alioquin ille Vir » mitiori esset erga dissentientes ingenio, moremque tuum oemularetur ! » Regij illa Physica ad finem properans, et iam ad vmbilicum perducta » fuisset, nisi sculptor opéras moratus fuissct. Simul ac publici erit iuris, t ad te exemplar transmittam, in signum gratitudinis mea: erga te benefi- i- ciaque quibus tibi obligor. . . » (//>., t. VI, p. 409.)

Le 9 août 1646, « V. Eid. Sextil. MDCXLVI », Gassend répondait de Paris à Bornius :

« Gratissimum erit quod sperandum facis prneclara; Physica: exemplum, » quando vel ex paucis quibusdam, quas videre mihi licuit, Thesibus, d veluti ex vngue leonem conijcio ; augurorquc ipsum maiora parente ge- » nerosa indolis specimina exhibiturum. De editione Responsionis meas » ad Instantias, nihil adhuc inaudio. . . » (Ib., t. VI, p. 253.

D'autre part, Huygens écrivit « du camp de S'-Gillc, pais de Waes en Flandre ». à Mersenne, le 21 août 1646 :

« Pour chose nouuelle ie vous annonce que le Professeur Regius a ■> Utrecht, qui a souffert martyre pour la cause de M. des Cartes contre 1 Yoetius, produict toute eeste Philosophie naturelle, en un beau liure » in-4 qu'il nomme Fundamsnta Physicce, qui enfin sera un corps acheué, » aueq beaucoup de bonnes figures. On dit que M. Descartes n'en est pas « satisfaict (car en quelques points audet a dictatore discrepare), la chose » se conduisant a son desecu. Mais, par une préface, il aura soin de pro- » tester amplement que tout ce qu'il y a de bon en son œuure ne prouient » que de ce grand personnage, duquel il estallera le mérite au plus haut » point; comme il est bien raisonnable, jamais, a mon aduis, les siècles

n'ayant rien produict Je tel. t'en ay desia iusques a 2J6 pages, et l'im- u prim'tire vers la fin, ei vous en aurez un exemplaire a la première com- » modité. » (Bibl. Nat., 6206 n. a.fr.,f> ta verso et f> i3 recto.)

Et le même Huygens écrira encore à Mersenne, le 12 septembre 1646 :

« Le livre de Regius vous contentera en sa méthode. Il est parti en cha- •• pittres, dont vous trouverez icy les tiltres, que j'ay faict copier jusques » ou l'impression est parvenue ; et ces Chapittres parlent par Articles fort » distincts, lesquels, de plus, sont accompagnés d'une chaisne de notes > marginales : de sorte que la lecture en sera plaisante et commode, plus u que celle des discours plus estendus de Monsieur Descartes. Quand vous » me demandez, des a cest heure, comment il explique le flux et reflux, » l'aymant. etc., vous faictes proprement le François qui a accoustum*,

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