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640 Correspondance.

CDLXXVI.

Descartes a l'Abbé Picot. Egmond, 26 avril 1G47.

[A. Baille't], La Vie de Monsieur Des-Cartes. tome II, p. 450 (A)

et p. 457 (B).

Lettre citée une première fois par Baillet, II, 323, conjointement avec une autre lettre du 8 juin 1647, que nous donnerons ci-après. Voici deux autres citations :

A « // (A/. De/cartes) travaillait beaucoup & long-tèms, non feule- ment avant le difner, mais encore principalement depuis quatre heures après tnidr fort avant dans la nuit; & les moindres occupations le mettaient toujours dans une application très-profonde. Mais dans les deux ou trois dernières années de fa vie, il parut un peu plus rebuté du travail de la plume, quoy que fon efprit demeurât toujours le même pour la méditation & pour l'art de rêver. Il donnoit volontiers le tèms d'après fon diner à la converfation defes amis, à la culture des plantes de fon jardin, ou à la promenade [en marge: Leur. MS. à Picot du 26 Avril 1647]. Il aimoit afe\ les exercices du corps & les prenoit fouvent dans le tèms de fa récréation [Ibid. : Lipftorp, p. 861. // montait volontiers à cheval, lors même qu'il pouvoit aller en gon- dole par les canaux. Mais fa vie fédentaire le def accoutuma tellement de cette forte de fatigue, que depuis environ l'an 164S, il ne pouvoit plus fupporter d'autre voiture, que celle du carroffe & du bateau. »

(Baillet, II, 430.)

B « Tout le domeftique de M. Defcartes étoit compofé de François & de Flamans ; mais à fon voyage de France en 1644, il s'étoit trouvé incommodé de la compagnie des uns & des autres. C'eft ce qui l'avoit fait réfoudre de fe palier d'eux au voyage fuivant, qu'il fit en 1647, & d'en prendre un à Paris que l'air des pais étrangers n'eût point gâté. »

Je ne méneray avec moy, dit-il à /' Abbé Picot [en marge : Lettr. MS. à Picot du 26 Avril i64j\ aucun

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