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Additions. 659

Ces vers sont les seuls que l'on trouve en l'honneur de Descartes, dans la première édition des Momenta desultoria (1644). Ils lui furent envoyés au cours de l'impression. En effet, le 16 avril suivant, Henricus Bruno, le secrétaire de Huygens et le précepteur de ses enfants, annonçait à celui-ci où l'on en était : « hodie alteram probam libri sexti exspectamus » (le livre VI contient précisément les vers sur les Principia Philosophiez). Et le 23 juin, Bruno envoyait à Huygens, qui était en campagne avec l'armée, les premiers exemplaires. Il ajoutait : « Exspecto dum placeat de pretio ac distributione reliquorum ad me scribere. » {Œuvres complètes de Christiaan Huygens, La Haye, 1888, t. I, p. 555 et 556.) Nous donne- rons la réponse de Descartes à Bruno, lorsque celui-ci lui fit remettre le volume des Momenta desultoria, lettre CCCLXI bis ci-après, p. 661.

��LETTRE CCCXLV1I. page 120, ligm: 24.

Descartes a-t-il visité, en effet, son ancien collège de la Flèche, où se trouvaient en 1644 le P.. Mesland (voir ci-après addition à la lettre CDXVII) et le P. Grandamy ? On n'en a pas de preuves certaines. Baillet dit simplement ceci, t. I. p. 33, Vie de Mous. Des-Cartes : « Il n'a point » fait de voyage en France, après en avoir quitté le séjour, qu'il ne leur » ait rendu (à ses maitres) ses devoirs par de fréquentes visites, et qu'il ne » se soit détourné du grand chemin de Rennes, pour retourner à la » Flèche faire honneur à son éducation, et recueillir ses anciennes con- » noissances. » Mais dans les trois voyages que Descartes fit en France (1644, 1647 et 1648), il ne parait p;is. lors du troisième, avoir quitté Paris, et Baillet, qui le suit pas à pas en 1647 et en 1 644, ne mentionne aucun détour ni arrêt à la Flèche. Et même, en 1644, le P. Mesland semble bien avoir envoyé, le 22 octobre, les objections que Descartes demandait dans la lettre du 2 mai, et qui auraient du lui être remises de la main à la main à la Flèche même entre juillet et septembre, s'il s'y était arrêté.

��LETTRE CCCLI. page 128, fin.

Dans le Journal du Congrès de Munster, par François Ogif.r, aumô- nier du comte d'Avaux, 1643-1647 (publié par Auguste Boppe, 1 vol. in-8, Paris, Pion, 1893), Ogier raconte qu'on s'arrêta à l'aller en Hol- lande, du il novembre 1643 au 16 mars 1644, et qu'à une date qu'il ne précise point, mais qui, d'après le contexte, ne peut être qu'en décembre 1643, il vit Descartes à La Haye.

« Le .., M. Descartes vint voir Son Excellence [c'est-à-dire le comte » d'Avaux). et dina avec lui; je ris connoissance avec lui, et il me dit le

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