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I, 43:>. DU. — Décembkk 1647. 109

Dix jours plus tost, le 20 décembre 1647, Brassct terminait ainsi une lettre d'aftaires. à Chanut : « ... Et c'est tout ce que vous aurez de moy, » vous remectant a la cy ioincte pour vn entretien plus spirituel. » {Ib., f. 4i5 verso.) La ci-joincte doit être la lettre de Descartes du 20 novembre (p. 86 ci-avant), avec les divers écrits pour la reine Christine. Brasset écrivit à Chanut le 22 nov., le 0, le i3 et le 20 déc. 11 ne put faire partir l'envoi le 22 nov., ne l'ayant pas encore rei;u à cette date; et il ne l'ex- pédia pas non plus le 6 ni le 1 3 décembre. De là les retards dont parlera Descartes lettres DIII et DIX ci-après.

��DU.

Descartes a [Hogei.ande ?]

[Egmond, décembre 1647.] Texte de Clerselier, tome I, lettre 99, p. 433-434.

« A Monsieur *** », dit Clerselier, sans donner de nom. Cette lettre accompairnail une réponse latine de Descartes à un placart flamand de Regius, et celte réponse est ainsi datée : « Ha'c scripta sunt » Egmondic in Hollandia, circa fiticm Decembris, Anno 1647. » Une note de l'exemplaire de l'Institut propose même la date précise du « l'O décembre 164'j ». L'opuscule de Descartes ayant été imprimé aussitôt à Lej-de, imprimerie Fr. Hackius, [bien qu'il porte l'indi- cation : Amsterdam, Louis Elzevier), le destinataire de cette lettre était un Hollandais, ami de Descdrtes, peut-être Huygens, peut-être Pollot, mais plutôt Heidanus, ou bien Hogelande, ses bons amis de Lej-de.

Monfieur,

Sans vfer auiourd'huy de l'authorité que vous auez fur moy, qui feroit capable (fi vous me le comman- diez) de me faire fuprimer des chofes que i'aurois eftimées les plus iufles & les plus raifonnables, ie vous prie de ne faire interuenir que vollre raifon au iuge- ment que ic vous demande fur la réponfe que i'ay faite

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