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DXXVII. — 1 Septembre 1648. 227

rienferui. le vous en fais le récit, parce que ie prefume que vous y trouuere^ de quoy confirmer quelques vnes de vos doéîrines.

le fuis parfaitement, M. Defcartes, Vofire très ajfeclionnée amie à vousferuir,

Elisabeth. De Kroffen, ce 28! 1 3 d'AouJî.

��DXXVII.

Descartes a l'Abbé Picot.

Boulogne, i" septembre 1648. [A. Baillet], Vie de Monsieur Des-Cartes, t. II, p. 348-35o.

a Le séjour de Paris luy devenoit (à Descartes; de plus en plus ennuieux j> et difficile à supporter. Il y reçut vers le même tèms une double afflic- » tion, premièrement de la maladie de son ami le P. Mersenne, qui se » irouvoit réduit au lit depuis la tin du mois de juillet, après avoir été » obligé de passer le Carême précédent à l'infirmerie, et avoir traîné une » santé bizarre et languissante pendant tout le printêms. L'autre sujet » d'affliction fut la mort de Monsieur des Fontaines [en marge : René » Brochard, etc.j, son oncle maternel et son parrain, arrivée vers le com- » mencement du mois d'août. N'ayant point laissé d'entans, M. Descartes, i> par un accord fait avec M. de la Bretailliére et M. du Crevis, recueillit » seul sa succession, qui n'auroit pas été médiocre, si M. des Fontaines » n'eût pas fait une donation de tous ses acquêts et de tous ses meubles » aux enfans de sa femme et a sa femme même. Ce qui absorba tellement ■> son bien, que les héritiers de nôtre Philosophe, qui ne vécut que dix- » huit mois depuis, n'y trouvèrent presque rien à sa mort. [En marge : » Lettre MS. de Desc. à Hooghelande, du 3o d'août 1649. — Lettr. MS. à M Picot de l'an 1648, etc. — Inventaire de M. Desc] La résolution qu'il » avoit prise de rétourner incessamment en Hollande, fit qu'il abandonna » à M. Picot tous les soins de cette nouvelle succession. Il luy donna n commission de lire comme auparavant toutes les lettres qui luy vien- -> droient de Bretagne ou de Poitou, et de ne luy envoler que celles qui

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