Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, V.djvu/478

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DLXXXIII.

Descartes a ***.

Stockholm, 1649 ou 165O.

F. X. AyNSCOM, Expositio et Deductio quadraturarum circuit etc., p. 168. (Antwerpiae, i656, in-f".)

Titre complet de l’ouvrage : Francisci Xaverii Aynscom, e Societate Jesii, Expositio et Deductio geometrica quadraturarum circuli R. P. Gregorii a Sancto Vincentio ejusdem Societatis, cui prœmittitur liber de Natura et àffectionibus rationum ac proportiotnim geometricarum. — Ce fragment de Descartes a été signalé, p. 270-271, Histoire du Cartésianisme en Belgique, par l’abbé G. Monchamp (Bruxelles, Hayez, 1886), en ces termes :

« Un censeur anonyme des théories de Grégoire de Saint-Vincent et de ses tenants avait affirmé que R., géomètre connu du monde entier, avait approuvé Mersenne, quand celui-ci avait ramené la quadrature du cercle au problème des trois grandeurs dont on connaît deux logarithmes. Le géomètre n’est autre que Gilles Roberval. Entendons la » réponse d’Aynscom ^ : » Je ne veux rien enlever à la renommée de ce personnage ; mais, comme je n’ai pas eu l’heur de voir aucun de ses ouvrages (si tant est qu’il en ait publié), et partant ne puis juger de sa science en géométrie, je n’ai pas à me régler sur son témoignage. » » Aynscom écrivait en i656 : or, à cette époque, Roberval avait publié, depuis au moins huit ans, son Traité de mécanique des poids soutenus par des puissances sur les plans inclinés à l’horizon ; c’est un appendice » de 36 pages à l’ouvrage in-folio du P. Mersenne, Harmonicorum libri » XII". En 1644, le même Roberval avait mis au jour un traité latin d’astronomie générale, intitulé Aristarchi Samii de mundi systemate’ . Il » est vrai que ce n’étaient pas des ouvrages de géométrie ; mais toujours est-il qu’Aynscom n’en connaissait pas l’existence. Ne pouvant apprécier personnellement Roberval, il se prévaut du jugement des autres,

a. Bien entendu, Aynscom écrit en latin. Mais nous croyons sans inté- rêt de reproduire son texte en cette langue.

b. En fait dans la Seconde Partie de l’Harmonie universelle du P. Mersenne, qui est de 1637. Voir t. II, p. ?33, noted.

c. Roberval avait publié cet ouvrage comme étant d’Aristarque. Voir t. IV, p. 392, note a.

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