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Additions. 5^9

» M' Fermât*. le m'en vais trauailler incontinent aus lunettes et, partant, » ie n'auray presque poinct de loisir pour vacquer a d'aultres specu- » lations. » « le suis tousiours inviolablement,

» Monsieur et Reuerend Père,

» Vostre très humble et très obéissant » seruiteur et filz en N. S.

« Debeaune. » « A Blois, le 26 mars lôSg. »

« Il m'a du tout esté impossible de prendre assés de loisir pour escrire » a M' Des Cartes par ce voiage : ie veux dire de digérer et mettre par » escript les pensées que ie luy veux enuoyer. l'espere que ce sera pour » le prochain. Il est vray que l'eusse esté bien aise aussi de luy parler de » ce que i'auray trouué en ses pensées sur Galilée. »

[A dresse :]

« A Monsieur,

» Monsieur et Reuerend Père le Reuerend Père Mersenne

» religieux de l'ordre des Reuerends Pères Minimes

» en leur conuent près la place Royale

» a Paris. » « Port payé. »

H. — Debeaune à Mersenne. 3 Avril 1639.

« Monsieur et Reuerend Père, f l'ay receu les trois lettres et le pacquet que vous m'aués enuoyés ceste » sepmaine, et i'ay receu vn particulier contentement de la demonstra- » tion de M' Des Cartes " touchant la règle de M' Fermât. »

« Pour ce qui est du deuelopement du galand, il n'estoit point besoin que vous prissiés la peyne de m'enuoyer celuy de M' Des Cartes '; » ie vous en ay toutesfois obligation. Il n'y a aultre différence entre le » sien et le mien, sinon que, selon sa façon ordinaire, il est bref, et » i'ay expliqué le calcul et la façon au long. En relisant toutesfois la

a. Cf. t. II, p. 5i8, 1. 7, et p. 526, 1. 5 suiv.

b. La lettre CXXV, t. II, p. 169. — Cf. t. II, p. Saô, 1. 7 à 16.

c. Lettre à Mersenne du i5 nov. i638, t. Il, p. 425, 1. 14, à p. 426, I. 23. C'est au sujet de ce développement que Descartes reprochera plus tard à Roberval d'avoir eu besoin que Debeaune lui achevât le calcul (t. IV, p. 393).

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