Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, V.djvu/64

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» Théologie, et qui a escrit plusieurs liurets peu solidement contre Mon- » sieur Descartes. Et ainsi ce Philosophe est en quelque façon venu à » bout de ses souhaits, quand il a fait de son viuant tant de bruit en » France et aux Pays Bas, où il a commencé vne secte, qui trouuera sans « doute de l'appuy en tous ceux qui se plaisent à la Métaphysique et aux » Mathématiques, ou qui reuerent ces deux sciences sans les examiner. » {Lettres et Discours de M. de Sorbiere, Paris, F. Clousier, 1660, p. 687-688.)

��CDLXXXVIII. Desgartes a Chanut.

La Haye, f) juin 1647, Texte de Clerselier, tome I, lettre 36, p. 119-12G.

Réponse à la lettre CDLXXIX ci-avant, p. ig.

Monfieur,

Comme ie paffois par icy pour aller en France, i'ay appris de Monfieur Braffet qu'il m'auoit enuoyé de vos lettres à Egmond*. & bien que mon voyage foit affez prelTé, ie me propofois de les attendre; mais, ayant 5 elle receuës en mon logis trois heures après que i'en eftois party, on me les a incontinent renuoyées. le les ay leuës auec auidité. l'y ay trouué de grandes prennes de voftre amitié & de voftre adrefle. I'ay eu peur, en lifant les premières pages, où vous m'aprenez que lo Monfieur du Rier auoit parlé à la Reine d'vne de mes lettres, & qu'elle demandoit de la voir. Par après, ie me fuis rafTuré eftant à l'endroit où vous écriuez qu'elle en a oûy la ledurc auec quelque fatisfaélion; & ie doute fi i'ay efté touché de plus d'admiration, de i5

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