Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, V.djvu/650

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

6^6

��Préfaces de Clerselier. (io)

��» fitaire de tous les biens de fon efprit. On ne peut rien donner à » l'homme de plus beau ny de plus précieux, que ce qui porte fon >) nom & fon caradere. Telle fera la marque du liure que ie pro- » mets ; fon titre efl, L'Homme de René Descartes'; ouurage tout » à fait curieux, auquel il eût efté à fouhaiter, pour fa dernière per- » fedion, que fon Autheur y eût pu mettre la dernière main luy- » mefme. le tâche maintenant de luy donner toute la meilleure » forme qu'il eft poflible; et parce qu'entre autres chofes les Figures » y manquent, i'inuite tous les Sçauants de me vouloir aider à les » fuppléer. Que fi quelque obligeante perfonne, ialoufe de la repu- » tation de M. Defcartes & de la fienne propre, vouloit s'offrir à ce » glorieux trauail, ie le prie de vouloir m'en donner auis. Fût-il » eftranger, pourvu qu'il me donne de feures & de fidelles adreffes, » ie luy feray mettre entre les mains tout ce qui fera neceffaire, & » ne ftipuleray point d'autre condition auec luy, finon que ce » Traitté ne fera point imprimé en noftre Langue dans les Pais » Eftrangers, qu'il ne l'ait premièrement eflé en France. »

a. Le Traité de l'Homme et de la Formation du Fœtus ne parut en français que cinq ans après, en 1664, chez Legras, à Paris, tandis qu'une traduction latine avait été publiée, dès 1662, à Leyde, sous ce titre : Renatus Des Cartes De Homine,figuris & latinitate donatus a Florentio Schuyl (Lugduni Batavorum, apud Franciscum Moyardum et Petrum Leffen, CID ID CLXII).

�� �