Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, V.djvu/78

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que pour voir entièrement débarrajfé de cette occupation un homme qui devait être de fa compagnie dans fon voyage. Il ne vid perfonne alors que le P. Mersenne, M . Mydorge [en marge : Relation de l’Abbé Mydorge fon fils], qu’il ne devait plus revoir de fa vie, & M. Clerfelier, à qui il fit part de tout ce qui s’étoit pajje entre la Reine de Suéde, M. Chamit & luj depuis un an. Il y avoit environ quatre mois que cet amy, après être relevé d’une longue et fâcheufe maladie [en marge : Leur. MSS. de Defc. à Clerfelier & à Picot]’, caufée pendant f automne dernier par une fièvre maligne, par les douleurs de la goûte, & par un accès d’èpilep/ie, avoit procuré la publication des Méditations en français, tant de la traduélion de M. le Duc de Lujnies, que de la fienne. »

(Baillet, II, 323-324.)

CDXCI.

Descartes a Elisabeth.

[Paris, juillet • 1647.] Texte de Clerselier, tome I, lettre 21, p. 68-69.

« A Madame Elizabeth, Princesse Palatine, etc. », sans date. Mais on voit, dans /’éclaircissement ci-joint, que Descartes était à Rennes le 26 juillet ; et il écrivit cette lettre à la veille de son départ pour le Poitou et la Bretagne [p. 66, l. lo-J i); elle est donc du mois de juillet. Descartes répond à une lettre d’Elisabeth qui est perdue ; car il fait allusion à des détails qu’on ne trouve pas dans la lettre CDLXXXVII,p. 46 ci-avant.

Madame,

. Mon voyage ne pouuoit eftre accompagné d’aucun malheur, puis que i’ay efté fi heureux, en le faifant, que d’eftre en la fouuenance de voftre Alteffe; la tres- fauorable lettre, qui m en donne des marques, eft la

a. Cf. lettre du 23 nov. 1646, t. IV, p. 565.