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358-359.
Œuvres de Descartes.

Mais la partie qui est vers V fait que les rayons qui viennent du point G se réfléchiraient tous vers F, s’ils y rencontraient la superficie concave d’un miroir dont la figure fût 1V1, et qui fût de telle matière qu’il diminuât la force de ces rayons, selon la proportion qui est entre les lignes A5 et A6 ; car de ce qui a été démontré en la Dioptrique, il est évident que, cela posé, les angles de la réflexion seraient inégaux, aussi bien que sont ceux de la réfraction, et pourraient être mesurés en même sorte.


En la seconde ovale la partie 2A2 sert encore pour les réflexions dont on suppose les angles être inégaux, car étant en la superficie d’un miroir composé de même matière que le précédent, elle ferait tellement réfléchir tous les rayons qui viendraient du point G, qu’ils sembleraient après être réfléchis venir du point F. Et il est à remarquer qu’ayant fait la ligne AG beaucoup plus grande que AF, ce miroir serait convexe au milieu vers A, et concave aux extrémités ; car telle est la figure de cette ligne, qui en cela représente plutôt un cœur qu’une ovale.

Mais son autre partie X2 sert pour les réfractions, et fait que les rayons qui étant dans l’air tendent vers F, se détournent vers G en traversant la superficie d’un verre qui en ait la figure.

La troisième ovale sert toute aux réfractions, et fait que les rayons qui étant dans l’air tendent vers F, se vont rendre vers H dans le verre, après qu’ils ont traversé sa superficie dont la figure est A3Y3, qui est