Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, VIII.djvu/406

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8 Epistola (6-7)

quod ibi fuiflet improbatum : fed le&is omnibus ejus Synodi articulis 8 in quibus aliqua fit mentio Sodalita- tis B. Mariae, tantùm abeft ut quicquam invenerim quod Voetio faveret, quin potiùs apertam ejus con- demnationem in iis contineri deprehendi. Ait enim 5 illa Synodus, in art. 24, fe non probare quod unus ex fuis Concionatoribus affirmanîem îftius caufœ partent propugnandam Jufceperit, motu proprio, & non petitâ Sy- nodi fententiâ (quamvis rogatus ab iis, pro quorum defenfione id egit). Additque rationem, non quôd 10 caufam malam judicet, vel defenfionem non aequam & bonam, fed quod ijta \ quceflio generaliter ad om- nes Ecclejtas pertineai D . Ob quam eandem rationem,

a. Comment Descàrtes a-t-il pu connaître aussi vite et aussi bien les articles résolus au Synode de La Haye î Desmarets, qui faisait partie de ce Synode (p. 6, note b), fut accusé de les lui avoir divulgués. Il s'en défend avec force dans son livre Ultima patientia etc., p. 397 et suiv. Tout le passage sera reproduit ci-après. Eclaircissement II, à la fin de la Lettre apologétique aux Magistrats d'Utrecht.

b. Voici le texte de cet article 24 (voir ci-après, p. 77, note b) :

« 24. Sur l'appellation de M r Suerius du jugement de fufpenfion de la » S 18 Cène, prononcé contre luy par le Confiftoire de l'Eglife de Bois-le- » duc, à raifon de ce que ledit S r fe feroit retiré des affemblées de ladite » Eglife avec fa famille, pour n'ouïr les prédications de M r des Marets & » ne prendre plus la S u Cène de fa main, fe trouvant feandalifé du livre, » eferit par ledit S r des Marets pour la defence de ceux qui ont voulu eftre » enrollés en la Confrairie de la Vierge, foubs condition de ne s'obliger à » rien qui contrevint à la profeffion de la Religion Reformée, pretendans » auffi rébellion par le refus de comparoiftre au Confiftoire : il a efté jugé » preallable que ledit S r des Marets fuft ouï fur les caufes qui l'avoyent » meu à cette defence, lequel ayant reprefenté en avoir efté requis par ceux » defquels il a fait voir l'approbation & adveu de ce qu'il en avoit fait, la » Compagnie n'a peu approuver qu'il ait prins l'affirmative & le maintien ■ d'une telle caufe de fon propre mouvement & fans en avoir demandé » advis au Synode, veu la circonftance du faift qui concerne le gênerai de » toutes les Eglifes ; & neantmoins, quoyque ledit S r Suerius y trouvait » quelque fubjeft de fcandalc, juge qu'il ne debvoit point efclatter fur cela » peur blafmer ledit S r des Marets entre les membres de l'Eglife & ainfi

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