Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, X.djvu/217

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AVERTISSEMENT

��Les papiers de Descartes, remis par Chanut à son beau- frère Clerselier, et qui n'ont pas été retrouvés, ne nous sont pas connus seulement par les extraits qu'en a donnés Baillet, dans sa Vie du philosophe (voir ci-avant, p. 173-177). Le même Baillet prévient le lecteur que, pour l'aider dans sa tâche, Tabbé Nicaise a pris la peine « d'écrire à Rome, d'où M, Au- » zout, qui a vu M. Defcartes à Paris, & M. Leibnitz, qui a » eu communication des originaux chei M. Clerfelier, ont » envoyé ce que la mémoire a pu leur fuggérer fur ce fujet ». {Vie de Monjîeur- Des-Gartes, 1691, Préface, p. xxvi.) Leibniz fut, en effet, à Paris en 1675 et 1676; curieux de tout ce qui se rapportait au philosophe français, non seulement il obtint communication des papiers qui restaient de lui, mais il en fit copier et en copia lui-même au moins une bonne partie. Ses copies, qui portent des dates en plusieurs endroits (24 février et 1" juin 1676), furent déposées après sa mort, avec bien d'autres manuscrits, à la Bibliothèque Royale de Hanovre, et y demeurèrent longtemps ignorées. Ce fut seulement vers le milieu du xix° siècle, que le comte Foucher de Careil, mis sur cette piste par l'indication de Baillet rappelée ci-dessus, et par quelques déclarations de Leibniz lui-même dans sa corres- pondance, réussit à les découvrir enfin. Il les publia aussitôt, avec quelques autres documents (lettres à Wilhem, Huygens, La Thuillerie, etc.), en deux volumes û'Œiivres inédites de Descartes (Paris, Auguste Durand, in-8, cxvii-i58 et xxii- 238 pages, 1859-1860).

En même temps que le texte, qui est en latin, Foucher de

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