Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, X.djvu/223

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COGITATIONES
PRIVATÆ


1619. Calendis Ianuarii.

|Vt comœdi, moniti ne in fronte appareat pudor, 5 personam induunt : sic ego, hoc mundi theatrum con- scensurus, in quo hactenus spectator exstiti, larvatus prodeo.

a. CoGiTATioNES Privatae est le titre que Foncher de Careil met en tête de ces fragments. L’avait-il trouvé dans le MS. de Leibniz, ou bien est-ce un titre de son invention ? Cette dernière hypothèse est la plus vraisemblable. — Le même éditeur ajoute en note : « Leibniz, qui a copié ce manuscrit, nous avertit en marge qu’il l’a découvert et qu’il en a pris copie le 1er juin 1676, c’est-à-dire pendant son séjour à Paris. » — Nous reproduisons, en haut des pages, la pagination de Foucher de Careil : comme il donne en regard du latin une traduction française, les pages du latin n’ont que des numéros pairs, et les autres des numéros impairs.

b. On lit dans Baillet, à la suite du passage rapporté ci-avant, p. 179 (I) : « Mais le principal de ces Fragmens, & le premier de ceux qui fe trouvoient dans le Regiftre, étoit un Recueil de Considérations mathématiques, fous le titre de Parnassus, dont il ne reftoit que trente fix » pages. Le fieur Borei a crû {en marge : Pojl compend. vit. Carte/. » pag. ly) que c’étoit un livre compofé l’an 1619, fur une datte du prémier jour de Janvier, que M. Defcartes avoit mife à la tète du Regiftre. » Mais il fe peut faire que la datte n’ait été que pour le Regiftre en blanc, » & qu’elle n’ait voulu dire autre chofe, finon que M. Defcartes aura commencé à ufer de ce Regiftre le premier de Janvier 1619, pour con-