Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, X.djvu/592

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

^80

��Correspondance.

��Mad"* de la Barre », chanteuse appelée de Paris à Stockholm), uti texte postérieur (du 21 juillet 11)48), qui nous apprend combien la musique était en faveur dans la maison de Constantin Huygens, où vint souvent Descartes :

« Il {Morts de Vespré) nous faiél efperer que vous auriez dciïein » de palferparnos païs en Suéde. C'eft de quoy ic vien m'informer » chez vous mefme, pour vous dire que, fi ny la difficulté d'un fi » grand voyage leptentrionai, ny les tendrefl'es de ce digne père » qui vous a mis au monde,' ne vous deftournent, je vous guettcray » au paflage, & en vous faifant un peu reculer pour mieux faulter, » vous prieray dexepofer quelques fepmaines dans mon logis, qui »■ peut eftre n'eft pas des plus incommodes de la Haye, & dans » lequel au moins vous trouucrez Luths, Tiorbcs, Violes, Efpi- » nettes, Clauecins & Orgues, à vous diuertir, quafi autant que » toute la Suéde vous en pourra fournir. Et, fi vous fouffrez que je » vienne en ligne de compte, vous m'y trouuerez, finon Arbitre » compétent de vofîre grand fçauoir, certes admirateur padionne » de ce que vous produilez au delà des dernières capacitez de » voftre fexe. »

��Lettre CCXCVI, a Mersenxe, 23 fi';vrh:r iô^S. {Tome III, page 63 1 -6 3 y.)

AUTOGRAPHE.

Cette lettre ne nous était connue que par le texte imprimé de Clerselier (t. il, p. 5o6), et la copie; MS. de la collection Boncom- pagni, que nous avons reproduite. Mais l'autographe, que l'on cro5'ait perdu, se trouvait dans la collection Dubrunfaut, léguée à la Bibliothèque de Lille. Il remplit les quatre pages d'une feuille ordinaire, pliée en deux. En haut de la première pa^e, à droite, se trouve un numéro, entre parenthèses (45). En bas et à gauche, un autre numéro, suivi d'une lettre, 33c. Le numéro (45) correspond au classement de Dom Poirier; l'autre, 33c, rappelle un premier classement à rebours, et correspond au numéro 5i de La Hire. ^'oir là-dessus notre introduction, t. I, p. 1.1, Liv, lvii. Nous nous contenterons de donner ici les différences de cet autographe, qui est

�� �