Page:Descartes - Les Principes de la philosophie, éd. 1647.djvu/161

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Sncounn PARTIES 9 ; trer. Et bien que nous rfentenciions pas com- ment fe fiiit cette diuifion inclefinic, nous ne dcuons Point douter qu’c1lc ne fe face, pource que nous apperceuons quielle fuit neceffzure- ment de la nature de la matiere dont nous auons deílja vnc connoiífance tres-diflinâe, öcque nous appcrceuons aufli que cette verité efi du nombre de celles que nous ne fçaurions comprendre å. cnufe que noltre Pcnfée efl : finie. Après avoir examiné la nature du mouvement, il faut que nous en considérions la cause, et pour ce qu’elle peut être prise en deux façons, nous commencerons par la première et plus universelle qui produit généralement tous les mouvements qui sont au monde. Nous considérerons par après l’autre, qui fait que chaque partie de la matière en acquiert qu’elle n’avait pas auparavant. Pour ce qui est de la première, il me semble qu’il est évident qu’il n’y en a point d’autre que Dieu qui de sa Toute-Puissance a créé la matière avec le mouvement et le repos, et qui conserve maintenant en l’univers par son concours ordinaire autant de mouvement et de repos qu’il y en a mis en le créant. Car bien que le mouvement ne soit qu’une façon en la matière qui est mue, elle en a pourtant une certaine quantité qui n’au- M 11 ; 5 me qaHta.mf.fr Bibi XXXVI. 5151 : Dml .e/F I. : pre. mim « wfi du mumu. ,mm, 55 qu’Elm un- firuc nu/Â yum -wi : fg »/1 W,.- mí en Puni- urrf. ’ iûthequeiuvi i ii 1 FMH