Page:Desportes - Premières œuvres (éd. 1600) VII - Meslanges II.djvu/94

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Quand ie viens à penser
Quelle manie
Qui fera de mes yeux
Seront-il bien possibles
===ELEGIES.===
Apres auoir passé
Ayez le coeur d'un tygre
Beauté si chere aux yeux
Celuy n'auoit d'Amour
Celuy qui n'aime point
C'est en vain qu'on s'essaye
Comme le Pelerin
Comme dedans vn bois
De tous ceux qui d'Amour
En la saison premiere
Iamais foible vaisseau
Ie deliberé en vain
Ie ne refuse point
Ie ne veux point blasmer
Ie recogny ma faute
Las faut-il que mon mal
Ie iour non iour pour moy
Lors que le trait d'Amour
Maistresse, en t'escriuant

Plus t'esloigne les yeux
Pour gage de ma foy
Que doit faire vn amant
Que ie fu malheureux
Que seruiroit niër
Rompons tous les presons
Si l'Amour est vn dieu
Vous qui pipez d'Amour
Vous qui tenez ma vie
===CARTELS ET MASQVARADES.===
Aquoy peuuent mieux
Assemblez-vous
Ce dueil que nous portons
Ces deux enfans de Mars
Douze filles d'Afrique
Hars de mon humide seiour.
Il n'est point d'autre liberté
L'homme est bien malheureux
Lors que le preux Achille
O Foy grand' Deué
Où suis ie ô miserable