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EXAMEN PAR UN FAILLIBLE.

bant avec suffisance, comme de magnifiques trouvailles, au milieu d’injures de toutes sortes, des pauvretés ou des manques de foi, tels que ceux que renferme ce premier chapitre.


VI.


Nous ne sommes encore rendus qu’à la page 11, et nous oserions presque dire avec M. Luigi (p.6), qu’en voilà plus qu’il suffit pour le flauber… Au lecteur à voir ce qu’il en pense ; mais nous devons dire énergiquement, nous, que rien au monde ne saurait être plus propre que ce commencement, à aigrir, à exaspérer, à rendre à tout jamais irréconciliable avec ce qu’on prétend être la vérité, l’homme qu’on prend à tâche de réfuter. On l’accuse entr’autres de mauvaise foi, et nous ne voyons guère dans ces pages, que l’irritation, une morgue insoutenable, inexplicable, et des exemples sensibles de mauvaise foi.


L’esprit chrétien résumé si admirablement dans le passage ci-dessus mentionné, diligamus alterutrum, de l’Apôtre St. Jean, trouvait un beau commentaire, dans le récit Évangélique du dimanche dernier[1]. Permettez-moi de supposer ici, sous l’emblème du malheureux blessé, gisant sur la voie publique, celui que vous représentez si errant et si désespéré, mais dans tous les cas, qui pourrait vous adresser sous une forme peut-être acceptable, une paraphrase quelconque du divin récit.


VII.


LA PARABOLE DU SAMARITAIN


Luc, Chap. X.


M. Dessaulles à l’auteur anonyme d’un Pamphlet dirigé contre lui.


Toi qui par un libelle, as cru me diffamer,
Délateur courageux qui n’oses te nommer,
Tu nuis dévotement ; et ta haine, mon frère,
Sous un masque emprunté de piété sincère,

  1. Écrit dans la semaine qui suivit le 24, — XIIe Dim. apr. Pent.