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LES ERREURS DE L’ÉGLISE

EN DROIT NATUREL ET CANONIQUE
SUR
LE MARIAGE ET LE DIVORCE

SOMMAIRE

Une dernière ligne de bataille de l’Église contre la société moderne : le mariage. — Le mariage ressort exclusivement du droit naturel et de la loi civile. — Il y a, même dans le système catholique, mariage indissoluble sans bénédiction du prêtre. — Exemple d’un mariage de ce genre. — Les femmes protestantes et juives ne sont-elles vraiment que des concubines ? — Les paradoxes du R. P. Didon. — Le prêtre n’est pas ministre du sacrement. — Les ministres du sacrement sont les conjoints eux-mêmes. — Un sacrement qui est seul de son espèce et ne réunit aucune des conditions des autres sacrements. — L’Église a usurpé une institution qui ne lui appartenait à aucun titre. — Raisons qui l’y ont décidée. — Ce n’est pas le législateur qui a mis Dieu à la porte du mariage, c’est l’Église elle-même. — Le droit canon reconnaît la bâtardise. — Les enfants des évêques sont enfants sacrilèges ; ceux des cardinaux, non. — Le mariage a-t-il été vraiment institué par Jésus ? — L’Église a ordonné de l’écouter, elle, de préférence à lui. — La loi juive avait flétri le célibat. — L’Église a rejeté ses dispositions en faveur des opinions de Pythagore et de Zénon. — Les nullités. — Empêchements ridicules. — Danger d’embrasser sa commère par un temps d’orage. — L’Église adopte l’idée fausse quand elle avait l’idée juste dans ses propres auteurs. — Résistances ineptes ou factieuses à la loi. — Un évêque qui reconnaît la suprématie de la loi. — L’Église et les comédiens français et italiens. — Les évêques de Lombardie et de Sardaigne et Pie ix. — L’état cheval du prêtre. — Le divorce souvent accordé sous couvert du mot nullité. — Tolérance de l’Église en faveur des princes qui répudiaient leurs femmes. — Encore de beaux paradoxes du R. P. Didon. — Est-il vrai qu’aucune raison ne peut justifier la rupture du lien conjugal ? — Immoralité du système de la séparation de corps. — Les prodigieuses Immoralités sanctionnées par l’Église. — L’israélite Padova