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aussi les inexplicables dénégations du Dr. Nelson et du Dr. Kimber. Comme vous vous rappelez de ce qui s’est passé alors ; comme il est à votre connaissance personnelle que j’ai été envoyé à St. Denis par quelques amis, chargé d’un message pour le Dr. Nelson, comme enfin c’est à vous même que par hasard j’ai donné sa réponse, je crois avoir le droit de vous prier d’affirmer que je vous ai fait verbalement un message que j’ai dit être chargé par le Dr. Nelson de vous transmettre. J’ai l’intention de publier votre attestation.

Je vous prie aussi de me dire si, quand je vous ai dit que j’avais vu le Dr. Nelson, et qu’il m’avait chargé d’un message, vous avez entretenu le moindre doute sur ma véracité, ou si vous l’avez fait depuis.

Je vous demande, de gentilhomme à gentilhomme de dire ce que vous savez être la Vérité.

Veuillez me croire,
Votre dévoué serviteur et ami,
L. A. Dessaulles.

Dr. Boutillier, Écr.

P. S. — Je vous prie de me répondre ce soir.

L. A. D.


St. Hyacinthe, 18 octobre, 1848.
Mon cher monsieur,

J’ai tellement regretté la discussion sur certains événemens de 1837, dans laquelle vous, l’hon. L. J Papineau, le Dr. Nelson et plusieurs de mes amis intimes et politiques vous trouvez concernés que, à son début même, j’ai formé la résolution de n’y prendre aucune part, lors même que je serais interpellé de le faire. Et cette résolution, je l’ai exprimée ouvertement et en particulier à plusieurs de mes amis.

Je dois ajouter que, en agissant ainsi, je n’ai été mû que par le sentiment d’un devoir qu’il n’est pas nécessaire de définir dans ce moment.