Page:Deulin - Les Contes de ma mère l'Oye avant Perrault.djvu/279

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un grand, un aigle, qui apporte les habits. Le prince jette dans le giron de la jeune fille ses deux-gants et une pomme d’or qui servent ensuite à la reconnaître.

4e. Modifications insignifiantes.

5e. La fée devient un ours blanc qui donne à Cendrillon un tuyau d’or où il lui suffit de souffler pour que l’ours paraisse. La marâtre veut le tuer, il prend Cendrillon sur son dos et l’emporte. On traverse trois forêts aux feuilles tour à tour d’argent, d’or et de diamants.

L’ours recommande à la jeune fille de ne toucher à rien, et chaque fois elle casse une feuille : il lui dit de la garder soigneusement. La forêt s’emplit alors d’horribles rugissements, et des bêtes féroces poursuivent les voyageurs. Cendrillon tue l’ours près d’une fontaine, se couvre de sa peau, et son histoire s’achève comme les autres.

6e. Conte mêlé de bouffonnerie. La fée est un bœuf et trois tourterelles octroient des dons aux sœurs. L’aînée attrape, entre autres choses, un nez qui s’allonge au point qu’elle ne peut plus ouvrir une porte. Cendrillon reçoit une branche d’arbre, une bouteille et une pierre.

Poursuivie par sa belle-mère, qui est une Troll, elle jette la branche, qui devient une épaisse forêt : la Troll l’abat avec une hache enchantée. La bouteille fournit un lac immense : la Troll le boit avec