Page:Deux journalistes - Biographie des 750 représentants à l’Assemblée législative, élus le 13 mai 1849.djvu/116

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tants qui se réunissaient à l’Institut. Il a pris une part active aux travaux de l’Assemblée, et il a montré un talent très remarquable dans les questions des chemins de fer et dans la discussion de la loi électorale.

MARRAST (François), élu à la Constituante par 33,000 voix, réélu le sixième par 20,946 voix. Né à Bayonne en 1800. Sous-lieutenant au commencement de la restauration, il donna sa démission et alla combattre en Amérique dans les rangs des insurgés qui essayèrent de secouer le joug de l’Espagne. À son retour, il se livra entièrement à l’agriculture jusqu’au moment où éclata la révolution de février. Candidat à l’Assemblée nationale, il se déclara, dans sa profession de foi, républicain de l’école américaine. Il était, à la Constituante, membre du comité de l’intérieur. Il a voté pour les deux Chambres et le vote à la commune, contre le décret qui fixait à dix les lois organiques, contre la réduction de l’impôt du sel et pour la suppression des clubs, et en général avec le parti modéré de la rue de Poitiers.

TURPIN (Numa), élu à la Constituante par 38,000 voix, réélu le cinquième par 23,691 voix. Né à Saint-Julien en 1802. Maire de sa commune, juge suppléant, membre du conseil général des Landes, il a fait partie de la société des Carbonari, en 1818. À la Constituante, il était membre du comité de l’agriculture et du crédit foncier. Il a voté contre le droit au travail, pour les deux Chambres, pour le vote à la commune, pour la proposition Rateau, contre la diminution de l’impôt du sel, pour la loi sur les clubs, contre la mise en accusation du ministère du 10 décembre. Il appartenait à la nuance des représentants qui se réunissaient rue de Poitiers.