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faveur du ministère dans la discussion sur les affaires d’Italie.

GILLON (Paulin), élu à la Constituante par 36,759 voix, réélu le deuxième par 38,368 voix. Né à Rubécourt en 1797. Avocat à Bar-sur-Ornain ; maire de cette ville sous le ministère de M. Guizot ; ancien député du centre gauche ; membre du comité du travail, à l’Assemblée. Il a voté pour les deux Chambres et le vote à la commune, contre le décret qui fixait à dix les lois organiques, contre la réduction de l’impôt du sel, pour la suppression des clubs, contre la suppression de l’indemnité au commandant des gardes nationales de la Seine, et généralement comme les membres de la réunion de la rue de Poitiers à laquelle il appartenait.

OUDINOT (le général), élu le quatrième par 34,949 voix (Voir sa notice au département de Maine-et-Loire dans lequel il a été également élu).

RAULIN, élu le septième par 31,616 voix. Il a été porté sur la liste des candidats modérés qui a passé tout entière dans le département de la Meuse.

SALMON (Charles-Auguste), élu à la Constituante par 47,207 voix, réélu le troisième par 36,077 voix. Né à Riche le 27 février 1805. Procureur de la république à Saint-Mihiel auteur d’un ouvrage sur les devoirs des instituteurs primaires, couronné par l’Académie ; secrétaire du comité de l’instruction publique, à l’Assemblée. Il a voté pour les deux Chambres, contre le vote à la commune, pour le décret qui fixe à dix les lois organiques, pour la proposition Rateau-Lanjuinais, contre la réduction de l’impôt du sel, pour la suppression des clubs, contre celle de l’indemnité au commandant des gardes nationales de la Seine, et pour l’ordre du jour en faveur du ministère dans la discussion sur les affaires d’Italie.