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génie de Metz ; il fit la campagne d’Austerlitz sous Masséna. Envoyé en 1807 à Constantinople, il devint aide-de-camp du général Sébastiani et fit toutes les campagnes jusqu’en 1814. Il se retira du service en 1818. Élu député de l’Allier en 1822, il prit place à côté de Lafayette et de Dupont de l’Eure, et combattit l’exclusion de Manuel. En 1830, il fit partie des 221 et signa le compte-rendu. Il s’est montré, dans toutes les circonstances, dévoué aux intérêts de l’agriculture et partisan zélé de l’abolition de l’esclavage ainsi que de la liberté de l’enseignement. À la révolution de février, il était membre du conseil général de l’agriculture et du conseil général de l’Allier et il fut élu colonel de la première légion de la garde nationale de Paris. Après l’élection du 10 décembre, il a été nommé ministre de la marine. Il a voté pour les deux Chambres et le vote à la commune, contre la suppression du remplacement militaire, pour la proposition Rateau-Lanjuinais, contre la réduction de l’impôt du sel, et pour la suppression des clubs. Il a conservé son portefeuille dans le nouveau cabinet du 2 juin.

VAUDORÉ (Symphor), élu à la Constituante, réélu le neuvième par 36,767 voix. Né en 1818 à Argentan. Il a publié des lettres politiques sur la liberté religieuse. Il est partisan de la liberté de l’enseignement. Il a voté en faveur du vote à la commune, pour la proposition Rateau-Lanjuinais, et pour la suppression des clubs.




PAS-DE-CALAIS. — 15 représent.


Ce département avait envoyé 17 représentants à la Constituante ; 4 ont été réélus. — 11 nouveaux. — Non réélus : MM. Bellart-Dambricourt, Cary, Cornille, Degeorge, Emmery, Fourmentin, Lantoine-Hardouin, Lebleu, Olivier,