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huitième par 32,798 voix. Il était un des candidats préférés du parti légitimiste. Cependant il a obtenu beaucoup de voix parmi les anciens conservateurs, dont les sympathies ne sont pas très vives en faveur de la république.

VERGERON, élu le neuvième à l’Assemblée législative par 32,015. Les électeurs des Basses-Pyrénées, qui regrettent ou le régime d’avant 1830 ou celui d’avant 1848, ne se sont pas aussi bien entendus sur la candidature de M. Vergeron que sur celles de quelques-uns de ses collègues. Peu s’en est fallu qu’il ne fût pas nommé.




PYRÉNÉES (HAUT.-). — 5 représ.


Ce département avait nommé 6 représentants à la Constituante ; 2 ont été réélus. — 4 nouveaux. — Non réélus : MM. Cénac, Dubarry, Recurt et Vignerte.


DEVILLE, élu à la Constituante par 17,773 voix, réélu le quatrième par 20,564 voix. Né à Tarbes en 1788. Enrôlé volontaire en 1803, il fit toutes les guerres de l’empire. Capitaine de grenadiers, il rentra dans ses foyers à la première restauration, reprit du service dans les Cent-Jours, et se retira définitivement après la bataille de Walerloo pour venir faire son droit à Paris. Avocat, puis notaire ; il fut nommé, en 1830, commandant de la garde nationale de Tarbes, dont il provoqua la dissolution par l’énergique opposition qu’il fit à Louis-Philippe. Il est auteur de quelques pièces de vers et d’une histoire de la province de Bigorre. Il faisait partie, à l’Assemblée, du comité des affaires étrangères. Il essaya vainement de faire insérer, dans le préambule de la Constitution, un paragraphe constatant qu’elle était votée quand Paris se trouvait en état de siège. Il a voté pour le droit au travail, pour l’amendement Grévy, dans la question de la présidence, pour le crédit fon-