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Rateau-Lanjuinais et contre la suppression des clubs. Il est républicain modéré de la nuance de M. Dufaure.

LEDRU-ROLLIN élu le deuxième par 130,070 voix (Voir sa biographie au département de l’Allier, dans lequel il a été élu, ainsi que dans les départements de Saône-et-Loire ; de l’Hérault et du Var).

LEROUX (Pierre), élu à la Constituante, aux élections complémentaires du 4 juin par 91,375 voix, réélu le vingt-deuxième par 110,127 voix. Né à Paris en 1798. D’abord compositeur-typographe, il débuta dans la carrière scientifique, en collaboration de Jean Reynaud, par la publication de l’Encyclopédie nouvelle. En 1840, il publia son ouvrage de l’Humanité qui fit école. Rédacteur avec G. Sand de la Revue indépendante, il se retira plus tard à Boussac, où il fonda une imprimerie par association. À la Constituante, il était membre du comité des finances. Il a prononcé plusieurs discours. Il est l’auteur de l’article de la loi électorale qui interdit la dignité de représentant du peuple aux hommes condamnés pour adultère. Il a voté pour le droit au travail, pour une Chambre unique, contre là proposition Rateau-Lanjuinais, pour la mise en accusation du ministère du 20 décembre, contre la loi sur les clubs, et généralement avec les représentants de la Montagne, dont il est un des principaux membres.

MOREAU, élu à la Constituante, aux élections complémentaires de juin 1848, par 126,889 suffrages, réélu le huitième par 118,146 voix. Né à Château-Landon en 1791. Notaire à Paris, ancien maire du 7e arrondissement, ancien député. À la Chambre, où il a siégé depuis 1833, il a toujours voté avec le centre gauche. À la Constituante, il était membre du cornue de l’intérieur. Il a voté contre le droit au travail, contre l’impôt progressif,