Page:Deux journalistes - Biographie des 750 représentants à l’Assemblée législative, élus le 13 mai 1849.djvu/30

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

PILHES. Élu le quatrième par 18,691 voix. Âgé d’environ quarante ans. Républicain de la veille, il était un des membres du comité central des sociétés secrètes avant février. Après la révolution il fut nommé commissaire de la république par M. Ledru-Rollin. Révoqué de ses fonctions, il fonda à Paris une librairie révolutionnaire, où l’on ne vendait que les ouvrages des républicains démocrates socialistes. Mais il abandonna bientôt cet établissement. Il appartenait, avant les élections, à l’administration du journal de M. Proudhon, le Peuple.

PONS-TENDE, élu le troisième, par 19,488 voix. Propriétaire, aimé dans son pays. Il était porté sur la liste des candidats républicains démocrates et socialistes.

ROUAIX, élu le cinquième par 17,348 voix. Avocat à Saint-Giron. À la révolution de février, il prit possession de la sous-préfecture, et fut nommé sous-commissaire par M. Ledru-Rollin. Il se présenta aux élections à l’Assemblée constituante, mais il ne fut pas élu. Il était cette fois-ci porté sur la liste des républicains démocrates-socialistes.

VIGNES (Théodore), élu à la Constituante par 21,313 voix, réélu le sixième par 16,198. Né à Pamiers en 1812. Il exerçait la profession d’avocat lorsqu’arriva la révolution de février. Il fut nommé sous-commissaire de la république par le gouvernement provisoire dans l’arrondissement de Pamiers À l’Assemblée, il a voté pour le droit au travail, contre le vote à la commune, pour le crédit foncier, contre la suppression du remplacement militaire, contre la proposition Rateau, pour la mise en accusation du ministère et généralement pour toutes les mesures proposées par les représentants de la Montagne. Il était membre du comité de l’agriculture et du crédit foncier.