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pairs pendant les Cent-Jours. Il conçut un moment le projet de rendre la Corse indépendante, après la seconde abdication de l’empereur. Frappé par l’ordonnance royale du 7 janvier 1816, il obtint son rappel en 1820. Il est allié à la famille Bonaparte et dévoué particulièrement au président de la république. Son fils est préfet du département de Seine-et-Oise.

BONAPARTE (Pierre), élu le quatrième par 21,765 voix (Voir, pour sa biographie, au département de l’Ardèche dans lequel il a été également élu).

CASABIANCA (François-xavier) élu à la Constituante par 16,000 voix, réélu le troisième par 22,002 voix. Né le 27 juin 1796 à Nice, où sa famille s’était réfugiée pendant l’occupation de la Corse par les Anglais. Élève du Lycée-Napoléon, il y a obtenu, à l’âge de seize ans, le premier prix de philosophie. Avocat à la cour d’appel de Bastia, il s’y est placé au premier rang, dès son début. Candidat de l’opposition en 1837, il ne lui manqua que cinq voix pour être élu député. Il n’a jamais exercé de fonctions publiques. À la Constituante, il était membre du comité de la marine. Il a voté contre le droit au travail, contre les deux Chambres, contre le vote à la commune, contre la proposition Rateau, contre la mise en accusation du ministère. Il appartenait à la réunion des républicains modérés de l’Institut. Il est très dévoué à la famille Bonaparte.

GAVINI (Denis), élu le cinquième par 20,785 voix. Âgé de trente ans environ. Avocat à Bastia ; lors des élections du dix décembre, il combattit en faveur de la candidature du général Cavaignac. Il a été porté par le parti hostile au président de la république et à l’influence de la famille Bonaparte.