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tionale en 1834. Il salua la révolution de février avec enthousiasme. À la Constituante, il faisait partie du comité des affaires étrangères. Il a voté pour le droit au travail, contre les deux Chambres, pour la diminution de l’impôt du sel, contre la proposition Rateau, contre la loi sur les clubs, pour la mise en accusation du ministère du 20 décembre. Il appartenait au parti des représentants qui se réunissaient au Palais-National et qui ont fait une opposition radicale au gouvernement du président de la république.

BANCEL fils, élu le septième par 41,104 voix. Avocat à Valence. C’est un jeune homme d’une trentaine d’années. Il n’était pas républicain avant la révolution de février. Depuis, il est devenu partisan du fouriérisme et a fait un actif prosélytisme parmi les artilleurs en garnison dans sa ville natale. Il a aussi gagné au socialisme un grand nombre d’ouvriers en ouvrant des cours. Il est orateur, poète et auteur d’une brochure sur le crédit hypothécaire.

BELIN, élu à la Constituante par 25,114 suffrages, réélu le sixième par 41,545. Né à Valence en 1810. Il est avocat, et depuis quatre ans fixé au barreau de Lyon. À la Constituante, il a voté contre le droit au travail, contre les deux Chambres, contre la proposition Rateau, pour la diminution de l’impôt du sel, contre la loi sur les clubs, pour la mise en accusation du ministère du 20 décembre. Il faisait partie du comité de l’agriculture et du crédit foncier. Il était de la nuance des représentants qui se réunissaient au Palais-National. Il a été porté sur la liste des républicains-socialistes.

CURNIER, élu à la Constituante par 33,508 suffrages, réélu le deuxième par 43,330 voix. Né à Valence en 1817. Propriétaire licencié en droit. Il remplissait les fonctions d’adjoint au maire lors-