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la fin de 1818, il a présidé successivement et sans interruption les dix sessions suivantes jusques et y compris celle de 1827. Il a été sous la restauration conseiller d’État, sous-secrétaire d’État au ministère de la justice. Il fut nommé grand-officier de la Légion d’honneur en 1824, et chevalier-commandeur de l’ordre du Saint-Esprit en 1825. Éloigné de la scène politique depuis 1830, il a été porté sur la liste des candidats du parti légitimiste de la Gironde.

RICHIER (Marcel), élu à la Constituante par 115,735 voix, réélu le premier par 74,467 voix. Né le 8 août 1805 à Joinville (Haute-Marne). Il prit une part active à la révolution de juillet. Il abandonna le barreau pour s’occuper d’agriculture. Il a concouru, en 1834, à la fondation du comice agricole central du département, dont il a été le secrétaire général jusqu’en 1840. Il devint maire de Ludon vers la fin de 1841. Nommé, en 1845, président de la société d’agriculture du département, il a été constamment réélu. À la Constituante, il faisait partie du comité de l’agriculture et du crédit foncier. Il a voté contre le droit au travail, contre les deux Chambres, pour le vote à la commune, pour la proposition Rateau, pour la loi sur les clubs. Il appartenait à la réunion de la rue de Poitiers.




HÉRAULT. — 8 représentants.


Ce département avait envoyé 10 représentants à la Constituante, 2 ont été réélus. — 6 nouveaux. — Non réélus, MM.  André, Bertrand, Carion-Nisas, Cazelles, Laissac, Reboul-Coste, Renouvier, Vidal. — Électeurs inscrits, 125,151.


BRIVES, élu à la Constituante par 27,338 voix, réélu le huitième par 24,948. Né à Montpellier, en 1800. Fils d’un jardinier ; nommé commissaire