Page:Dick - L'enfant mystérieux, Tome I, 1890.djvu/210

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Enfin, une sorte d’ébranlement de la voûte des cavernes annonça au Sauvage que les chercheurs se trouvaient précisément au-dessus de sa tête, non loin des cinq bouleaux qui couronnent le cap à cet endroit.

Il redoubla d’attention. Mais le bruit avait cessé. Les excursionnistes semblaient s’être arrêtés et tenir conseil.

Quelques minutes s’écoulèrent, pendant lesquelles Tamahou n’entendit qu’un brouhaha confus. Puis une voix cria :

— Voici Ambroise qui arrive. Quelles nouvelles, Ambroise ?

— Pas grand’chose, répondit celui auquel s’adressait la question.

— Tu vois bien que la Pâquet, du bout de l’île, a rêvé et qu’elle n’a pas vu de canot le soir que la petite a disparu ! fit observer la première voix.

— La Pâquet ! Mais elle dort en plein jour ! Comment voulez-vous qu’elle ne rêve pas la nuit ? répliqua un nouvel organe, facile à reconnaître pour appartenir à Antoine Bouet.

— La Pâquet n’a pas rêvé et un canot a dû, en effet, quitter Saint-François pour les îles, dans la soirée du 24 juin ! s’écria Ambroise.

— Qui te fait dire cela ?