Page:Dick - L'enfant mystérieux, Tome II, 1890.djvu/186

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Puis tout haut :

— Tu prêches bien, maître Ambroise, mais tu as le tort de ne pas te faire comprendre des gens simples comme moi.

— Oui-dà ! fit Campagna, tu veux que je mette les points sur les i ? Eh bien ! tu vas être satisfait. Ce n’est pas d’aujourd’hui que j’ai deviné tes agissements et le but que tu poursuis.

— Voyons cela.

— C’est l’héritage de ton frère que tu convoites, misérable. Tu veux l’arracher à sa fille adoptive, et tous les moyens te sont bons.

— Pas possible ! Ensuite ?

— Tu as commencé par faire enlever l’enfant ; mais la Providence a déjoué tes infâmes calculs, et le capitaine Hamelin a été son instrument…

— Bel instrument, en vérité !… un contrebandier ! un voleur ! fit Antoine en haussant les épaules.

— Ne dis pas de mal de ce jeune homme, vil coquin que tu es !… C’est bien assez de l’avoir trahi.

— Allons, voilà que j’ai vendu celui-là, maintenant ! S’il lui arrive de se noyer, vous