Page:Dickens - L’Abîme, 1918.djvu/52

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respondant de Neufchâtel, le fabricant de vins de Champagne. Tenez, je la lis :

« Cher Monsieur,

« Nous recevons votre honorée du 28 dernier nous annonçant votre association avec M. Vendale, et nous vous prions d’en recevoir nos sincères félicitations. Permettez-nous de profiter de cette occasion pour vous recommander d’une façon toute particulière M. Jules Obenreizer… »


Impossible ! — s’écria Vendale. — Impossible !

Wilding releva la tête et tressaillit. Tout l’alarmait depuis le matin.

— Quoi donc ? — fit-il. — Qu’est-ce qui est impossible ?

— C’est ce nom, — répliqua Vendale en souriant. — S’appelle-t-on Obenreizer, je vous le demande ?… Je continue…

« Pour vous recommander d’une façon toute particulière M. Jules Obenreizer, Soho Square, Londres (côté Nord), amplement accrédité désormais comme notre agent et qui a eu l’honneur de faire connaissance avec M. Vendale, en Suisse, son pays natal. »


Lui ! — fit Vendale qui s’interrompit encore une fois. — Monsieur Obenreizer ?… Eh ! oui vraiment !… Où donc avais-je la tête ? Je me souviens à présent.

Il poursuivit :

« Alors que M. Obenreizer voyageait avec sa nièce… »


Avec sa… ? — dit Vendale. — La nièce d’Obenreizer ! En effet, je les ai rencontrés lors de mon dernier voyage en Suisse, et j’ai voyagé quelque temps avec eux, puis je les ai quittés. Je les ai retrouvés en-