Page:Dickens - Les Grandes Espérances, Hachette, 1896, tome 2.djvu/313

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qu’on ne sache pas maintenant qu’un gentleman dépend de moi et m’appartient. Seulement, venez me voir comme si vous accompagniez par hasard Wemmick.

— Je ne vous quitterai pas, dis-je, si l’on me permet de rester près de vous, et s’il plaît à Dieu, je vous serai aussi fidèle que vous l’avez été pour moi. »

Je sentis sa main trembler pendant qu’il tenait la mienne, et il détourna son visage, en s’étendant au fond du bateau, et j’entendis l’ancien bruit dans sa gorge, adouci, maintenant, comme tout était adouci en lui. Il était heureux qu’il eût touché ce sujet, car cela m’avertit de ce à quoi je n’aurais autrement pensé que trop tard, de faire en sorte qu’il ne sût jamais comment avaient péri ses espérances de m’enrichir.


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