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ATTRACTEUR
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attoueber en brief ce poinct, pour armer et pre-iunir les simples à « encontre des sottes °pilons et fantastiques que le djable a esifieu. CAri IN„Instif. 1560), I, xiv, 9— J’attouche brie-ement ces choses, pource qu’elles ont esté de vites ailleurs tout au long. Id., ib., Hl, i, 4. Porter atteinte à. — C’estoit là une partie de erreur, qu’en jurant par le Ciel et. par la Terre, 7. Re pensoient pas attoucher le Nom de Dieu., Instit. (1541), 1H, p. 142. — Chassons te petulence de chien, laquelle peut bien ab-yer de loing la justice de Dieu, mais ne /a peut oucher. Id., ib., VI IL p. 508. — Mon intention pas esté dattoucher —vostre —honneur, ne dimi-er la reverenee que tous fidelles vous doyvent rter, In., Lettres> 634 (XII, 65). Attaquer. — Je n’attouche point icy les vices s personnes, mais seulement le mal qui est en ciné en leur institution. CA.Lvnibi, Instit. (1560), V. 10. Atiouciter à. Toucher à. — [Des ndes] qui soient dignes dattoucher aux levres ermeilles du noble enfant Royal. LEMAIRE DE ELGES, Muer., I, 25. Arriver à. — Mon Medecin, „ me remonstra e ravois deux grands ennemis à. combattre, importunité de Phyver, à lacpaelle nous estions r le poinct d’attou.cher, et l’ancienneté de mon age. E. PASQUIER, LetiPeS, XXII, 9. Être proche de. — Pource que nostre. infirmité’attouche point à sa haultesse, la, description ai nous en est baillée se doibt soubtmettre à estre capacité pour estre entendue de nous. CAL IN) Instrt., VIII, p. 511). — Ne te plains pour au ! ruy, Mais pour toy seul, si tu sens quelque ennuy, ; ar plus qu’à nul on attouche à_ soyrnesme. O. DE IAGNY. s SOUSFirw, Si 156, — A mesure que les ; ientils-hornmes ou Grands Seigneurs attou-hoient par la necessité de leurs offices de plus ries à la personne du Roy, de tant plus estoient is requis et honorez, E. PASQUEERk Reeherch„es„ I, U. ttre uni [par la parenté] à. — Nous sommes ap-lellez ses enfans, combien que nous ne luy attou hons point de parentage charnel. Calvin, Instit., I„ p. 605. — N’est-ce pas grand cas qu’en nostre emps se soyent trouvez des medecins si trans-iortez d’avarice qu’ils n’ont point eu honte de iulieiter ceux qu’ils pensoyent,.. combien qu’ils le leur attouchassent d’aucun degré de parenté, ie les faire héritiers ? II. EsTIENNE., Apo.t. pour » irer, , ch. 16 (I, 313). — D’où vient ceste amitié ?, ,..uy attouchez-vous en quelque chose ? — Je suis Juin parent, LARIVEY, ks Troniperies, V. 5. Parvenir à. — Devez c.hoisir dame… de grace t jugement tel que… cela vous imprime et fasse Agnolstre l’excellence d’amour, ensemble le bien lui en vient : attouchant par son secours jusques ru principal degré d’honneur qui faict eternelle nent reluyre la vertu des hommes. Les Comptes lu Monde adventureu..x, 52 (-11, 154)., Porter atteinte à. — Les blasphemes qu’ils des-mrgent contre le ciel n’attouchent point à Dieu. =m’ALVIN, inStit., I. XVTlio3. Avoir de Ilimportance pour, importer à, con-*mer. — Le sang humain est le plus partait ou-nage de Nature en nous, en tant" (ibn attouche —lour accroitre la jeunesse deperdue. ANT. DU liefOULIN, trad. de B.OQUETAILÉADE, i Vergti de a Quinte Essence, p. — Ceux qui ont leur ioroscope au Lyon, sont souvent empeschez de Jlusieurs affaires, lesquelt bien souvent ne leur ittouchent en aucune chose. Id., trad. de J. n’IN Astrologie Naturelle, p. 209. — Nul des Evesques d’Orient, ausquels l’affaire attouchoit beaucoup plus, n’y repugnoit CalvinI. I nstit„ IV, vu, 15. — Eu la personne de celuy ou celle à qui nous parlons, nous taxons ou louons Ies autres aussi à qui attouclie le faict duquel nous _parlons.. H, ESTIENNE, COrifOrereilé, L. 1, eh. 2. — Ils seront grandement attentifs à Iuy, s’il leur promet raconter choses grandes, necessaires, qui leur at-touchent, ou finalement qui leur sont utiles. F. BRET1N1 trad. de LuciEN, Comment il faut es crire Line imoire, 53. Appartenir à. — Quant aux princes du sang, auxquels il attoucholt principalement de resta-Mir —l’ordre accoustumé, ils estoyent si Iasches qifils n’avoient esgard ni au public ni à leur par ticulier. RENIER O E LA_ PLANCII.E., I1it. de l’Eqat de France. I, 4. Avec certains pronoms personnels compléments, il est impossible de voir si 1e verbe est employé comme transitif ou comme intransitif : Toucher, étre proche de. — Il ne faut trouver trop estrange que, non seulement les Grecs, mais aussi quelques autres, qui nous attouchoient de plus prés, confondissent sous ce nom de Gaulois les autres peuples qui despendoient de la gran deur d’eux [les Gaulois]. E. PASQUIER, Rech-er ches„ 1, 3. — Si nous eussions employé… au recouvrement des pays qui nous atto-uchent et sont de notre ancien estoc tout l’argent qu’avons des-pendu en la recherche de ce Royaume de nous separé, et de mœurs et d’un long entrejet de chemins., il nous en fust beaucoup mieux pris. Id., ib., VI, 29.. Être uni par la parenté, par alliance. — Le meurdre commis en la personne d’un parent l’astre ou allié est crime beaucoup plus horrible que celuy qui seroit commis en la personne d’un qui ne nous attoucheroit point. H. ESTLEDINE, Apol. pour lier., ch. 18 (I, 375). — Ne trouvez point estrange si moy, qui ne vous attouche d’aucune parenté, me soucie et me mesle de vous. Mori-rAuGNE„ Lettres (1V1 319). Concerner, importer à. atteindre. — Notons que Moyse n’a point parlé pour son temps seulement : mais qu’aujourd’huy ceste doctrine nous attouche autant ou plus que jamais. Calvin, Serm, sur le Deuteriii 69 (XX_VII, 7), — Mon sort ne vous attouche„ et pour vivre en servage N’encourrez comme moy ny honte ny dommage. G-A.R.rif’En, Mare Anloine, 667. — La generahté des propos qui furent tenus auroit elle bien peu attoucher à vos tre particulier ? CH ou È. REsi 2° Ma tinée, p. 59. eattoucher. S’attaqu.er. — Non que par cette derniere espece ce grand et sage Philosophe vou-lust bannir de nos consciences les prieres mais il s’attouchoit à ceux qui pensent toute meschan-ceté leur estre permise, et en estre quittes par une chintagrée exterieure des prieres, E. PAS QUTER, Recherches, III> 8.

Attour, Attourer, Attourner, v. Atour. Atourer, Atourner.

Attracteur (subst.). Celui qui attire. — Veistes vous one meilleur interpreteur En une chaire, et plus doux atracteur ? J. BoucluT, Lettres familieres du Traverseur, 68. (Ad.j.). Qui attire. Fém. : Auractrice. — Nostre boire et manger… estant attiré par la vertu actractrice du ventricule. AmBa. PARÉ, Introd., ch. 6. — Par la vertu attractrice de la rate, In., ib. —)teste maintenant la division des [parties) naturelles, qui est en nutritives, augmentatives et generatives, distribuées derechef aux attractrices,