Page:Dictionnaire de la langue française du seizième siècle-Huguet-Tome1.djvu/507

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
AVALER
417


au devant d’et111L Amyot, Vertueux faim des femmes. — Des Persiennes, — En fuyant à val de routte dedans leurs vaisseaux. Id., de h Mali gnité efferodoge. — Il failloiL que la necessité et la faim l’en list retourner à vau de route par là où il estail venu. Morin.uc, Commentaires, L. VII (III, — H Les fit suivre, et charger par les flancs : mais pour cela ne les peut-il tourner en fuitte à val de route ; aires se retirerent le petit pas, mous trains tousjours les dents.. MoriTAIGNE, I. 45 (Ii — Les ennemis.,. opiniastrement poursuyvis par les François, fuirent à vau de route. Fauchet., Antiquitez, II, 17. — Une petite troupe d’ennemis determinez met tout cela à vau de rout.e. LA. NOUE Disc. Fol. et rail., XIII, p. 313. —Aucuns ont eu ceste opinion qu’il n’y avoit eu perle de bataille alors, parce que les perdans n’avoyent esté mis à vau de route. In, ib., XXVI, 1, p. 712. — Le combat dura un peu plus de demi-heure, et fut toute l’armee huguenotte mise à vau de route. ID-, ib., XXVI, 3, p. 822. — Les int-Welles se mirent à fuir à. vau-de-route. Fauchet, Antiquitez, V. 19. — Nostre Ost… se met à vaud eroute, Et d’un cœur esperdu jette les armes bas. Pour fuir à la mort qu’il rencontre en ses pas. MONTCHRESTIE N Me. p. 65. — La victoire demeura pardevers Hugues le Grand, et tut le Simple contraint de fuir à vauderoute, et se retirer hors la France. E. PASQUIER, ReCherCheS, VI, 1. — Le champ de bataille à nous demeuré, le peu qui restoit d’Es pagnols s’estant mis à vauderoute, il nous fut fort aisé d’attaquer et prendre la ville. In, , ib., VIII, U. — Il fut un des principaux autheurs et exécuteurs du gaing de la bataille, mettant à van-de-routte aucuns des plus asseurez de M. le prince de Condé. BRANTÔME, Cap. franç., M. de Montmorency (III, 359)I — (Fig.) Je promé vous rendre La victoire : et ne faites doute Que nd mettions à vau-de-route Nos tre ennemy. Baïf, le Braoe, II, L En aval, Dans la suite du temps, plus tard. — Depuis ce temps là jusques à cinquante ans en aval, la Grece alla tousjours merveilleusement croissant en toute felicité. L. LE RO Y, trad. des Poliiiques d’ARISTOTE, VIII, 6, Commentaire. A.valade, Bragues avalades, Chausses abat tues. —.P.antagruel à Panurge qui a cessé de porter le haut de ses chausses iq : Ce n’est la guise des amoureux, ainsi avoir bragues avalades, et laisser pendre sa chemise sur les genoilz sans hault de chausses. RA.13£1, AIS, III,’7. — Ceste Gueule-frescher observant que la porte de la bou tique…estait à demy ouverte, s’approcha, et tout doucement, bragues avalades, fit son pré sent. TABOUROT DES ACCORDS, Escraignes dijon nis. Ce benoist pere S, François, lequel, se trouvant tenté par sa charnelleté, s’alla veau trer à bragues avalades en la belle neige bla.nahe. PII. DE MARNIX, Di/fer. de la Relie., II, iv, U. Avalasse. Cours d’eau torrentiel. — Quand les ravines ou ava.laz.ses venoient. Texte de 1511 (G., Compl.). — On avoit lors destourné Peau, pour racoutrer les moulins qui avoient esté em portez par des avalasses. Su LL Y, Œcon roy., eh. 28 ((., Compl.). Avaler ilitrans.). Descendre. — Il apperceut quelques vaisseaux a.vallans de la Ma] our, Éesquelz estoient chargez de bié, SALIÀ.T, trad. d’H O DOTE, VII, 147. — Il n’y avoit point de gardes à l’en tour ny aucuns pa.ssans, ny batteaux mon tans ou a.vallans. Amyot, PUbLiC014„ 19. — La ri viere estant navigable leur fournit abondance de toutes choses necessaires, aucunes en remontant de la mer, et autres en avallant du costé de la terre. ID„ Demandes des choses romaines, 41. — Nous sommes proprement semblables à la nacelle qui est montée à force de rames contre le 1-1i de l’eau ; laquelle, pour si peu que le vogueur se re pose, avalle plus en une heure qu’elle n’estoit montée en tout un jour. Du VAIR, la Sainte Phi losophie, p. 11. —A l’entour des fourneaux y aura tousjours des hommes pour redresser les mottes que la violence du feu fera avaler. O. DE SERRES, Théâtre d’A gric., II 1. Baisser [de niveau]. — Et y a par le dedans dés lignes engravées de coudée en coudée, par ou ceux du pais cognoissent combien le Ni ! est mon té, ou combien il est avallé. Am YOT. HiSg..efehi0F., L. IX, 106 ro. S’étendre vers le bas, tomber, pendre. — Apalé, s’étendant vers le bas, tombant, pendant. — [Blue] L’espee avoit gentement estellee D’un Jaspe blond, et la cappe avallee Depuis l’espauie. DEs MAsurus, Eneide, IV, p. 176. — En ce temps-là on pourtoict les collets des chemises ung peu avallés. MoNi..uc, Commentaires, L. III 1I, 36). — Presque tous les chevaliers Romains chan geront ieur.s robbes quand et luy [Cicéron], et y avoit ordinairement bien vingt mille jeunes hommes de bonne maison_ qui le suyvoyent les cheveux nonchalamment a.vallez, et anyent prians et interceda_ns pour luy. AMY reT, Cicéron, 3 : 1— Ceste Nimphe estait d’âge, et ses cheveux meslez Flotoient au gré du vent, sur son dos ava lez. RE Cr. NIER, Discours au Roy. — Et pour garder d’avoller les tetins, Cartons busquez faut prendre les matins. FERRY JULYOT, I. 10 (311 Elegie). D’autres sont opulentes en tétasses avalées, pen dantes plus que d’une vache allaittant son veau. BR.ANTÔMEp des Dames, part. H (IX, 264). — Eue peut estre de gran.deur egale à une grosse Gue non, ayant son ventre avallé et proche de terre, quoy qu’elle soit debout.. Am ». PARÉ, Append. au Livre des Monstres, 3. — La fille qu’on luy offrit avoit les joues avallees, et /e nez trop pOillt.U. MONTAIGNE, I, 40 (I, 327). — Ces grands sages n’ont point d’esprit à boufonner, ils ont Peschine trop plat te le col trop roide, et la cuisse trop avalée. BEnoALDE DE VERVILIdE, le Moyen de parpenir, Synode, I. 223. (Trans.). Descendre le long de. — L’un tiré de son poids, l’autre du poids des armes, Avalle le torrent, l’autre n’a pour tombeau Que son brave coursier, et son coursier que l’eau. Du BA.wrAs, Cantique de la Victoire d’Yvry (p. 425). Descendre, faire descendre, envoyer en bas. — Et est leur voix jusques aux cieulx allée Remer cier le gra.nt Dieu Jupiter D’avoir sa grace icy bas avallée Pour de peril si grant les respiter. Arec. Pelés. franç., I", 253. — Lequel [Flaccus]… se feit.-ivaller des murailles par une corde, et sen fuyt en Chalcide. SEySSEL, trad. d’APritEN, Guerre 211ühridatique. ch. 6. — Celle grand’d’aine d’or des Dieux… Fut puis par iceulx attachée, Et petit à petit laschée, Enavallant ça bas au monde Leur poupine tant pure et munde. DES PgalERS, Blason du nombril, — L’Ange adonques s’est 1ié4. A l’un et à l’autre pié L’une et l’autre talonniere, Dont il est porté souvent Egal aux souspirs du vent… Quand sa roideur vagabonde avilie outre l’air bien loin. Ronsard, Ode, V, 5. — Or de fortune au bord et à la pointe D’un haut rocher une nef estoit jointe : Aiant l’échelle au dehors avallee. DES MASURES, Eneide, X, p. 535. — Apres qu’il est parvenu au sominet, en avallant une autre certaine chaisne qu’il a


27