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AUVERS-LE-HAMON.

Plusieurs hameaux, dont ceux des Landes, des Hubinières, des Peschardières et du Clot, contiennent 30, 36, 40 et 60 individus.

Mouv. décenn. De 1793 à 1802, inclus, : mar,, 182 ; naiss., 479 ; déc., 331. De 1803 à 1812, inclus. : mar., 149 ; naiss., 505 ; déc., 464. De 1813 à 1822, inclus. : mar., 135 ; naiss., 601 ; déc., 537.

hist. eccl. L’église d’Auvers est dédiée à N.-D. du Rosaire, dont on fait la fête, avec assemblée, le 1er dimanche d’octobre. Une seconde assemblée a lieu le dimanche de la Pentecôte.

La cure, ainsi que le prieuré, qui valait plus de cent louis de revenu, dépendaient de l’abbaye de la Couture du Mans ; tous deux étaient à la présentation de l’abbé. Il existait deux chapelles appelées de la Chaberdière et de Notre-Dame ; celle de la Cour-du-Bois, au coin du bois d’Epineu, sert encore au culte ; on y va en procession.

Hugues Ier, comte du Maine, de 990 à 1015, consentit une indemnité pour la fondation du prieuré d’Auvers, faite par Gui d’Avoise, lequel le dota d’une partie des terres de son domaine, et en outre de toute la seigneurie et des droits féodaux de cette paroisse, qui lui appartenaient ; d’où il résulta que cette seigneurie, qui avait le titre de baronnie, fut annexée audit prieuré.

Hugues approuva ensuite la donation, que fit le même fondateur, de ce prieuré à l’abbaye de la Couture du Mans, en 1050, laquelle fut acceptée par Asselin, abbé, et ratifiée par Jean et par Hamon ou Aimond d’Avoise, les fils du donateur, en présence de l’évêque Sigefroi, d’Avesgaud, abbé de S.-Calais ; de Rodolphe de Vaige, de Robert d’Entrames, de Guillaume d’Antenaise, de Henri de Pezé, de Robert de Fercé, de Hubert d’Ancinnes, de Geoffroi de S.te-Osmane, de Lizandre d’Asnières, de Foulques de Chevillé, et de plusieurs autres seigneurs de la province, dont les seings sont apposés au bas de cette donation. Depuis longtems le prieuré d’Auvers n’avait plus de communauté.

La longue nomenclature qu’on vient de lire prouve qu’à cette époque les nobles n’avaient point de noms propres, autres que ceux des lieux dont ils possédaient les seigneuries. De tous les noms de cette liste, celui de Pezé s’est conservé jusqu’à nos jours, encore le croyons-nous éteint aujourd’hui.

hist. féod. Dans le 12.e siècle, Robert d’Auvers contribua de ses dons à la fondation de l’abbaye des chanoines réguliers des prémontrés du Gaut, autrement le Bois-Renou, modò le Perrai-Neuf, faite en 1189 par Robert de Sablé,