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BONNÉTABLE.

fourni aux élections du collège d’arrondissement, en décembre 1827, et en avril 1828, 23 électeurs ; au Grand-Collège,en décembre 1827, 3 électeurs.

géolog., hydrogr. Sol assez plat, du centre au N, O. et au N. ; irrégulier pour le surplus, et sillonné d’un assez grand nombre de collines, de 40 à 100 mètres d’élévation, lesquelles circonscrivent le canton, de l’O. au N. E., par S., s’inclinant vers le N. O., et formant les extrémités de chaînons qui s’étendent au S. et à l’E : les plus élevées de ces collines, sont au N. E. Terrain d’alluvion et de transport, passant au tertiaire, offrant des sables quartzeux, rouges et blancs, d’une très-grande ténuité, à l’O. principalement, accompagnés de cailloux bruns vitrifiables, de grès ferrifère ou roussard ; grès plus ancien, blanc et compacte, dans la forêt de Bonnétable, et dans plusieurs autres parties, à l’E. ; calcaire coquillier à bâtir, au S. , au S. O. et au S. E. ; géodes simulant la forme de fruits ; marnes blanche et grise ; argiles à briques et à poteries grossières, etc. — Ce canton n’est arrosé que d’un petit nombre de cours d’eau, peu importans, ayant au plus deux mètres de largeur. Les principaux sont : le Tripoulain, qui passe au chef-lieu, et le Guémançais, qui borne le canton à l’E. : ils vont se jeter dans l’Orne-Est, au N. du canton ; le Rosai et le Vimet, qui se dirigent au S. E., où ils vont se perdre dans l’Huisne. La plupart de ces cours d’eau, sur lesquels sont établis 11 moulins à blé et 1 à tan, sont souvent à sec, en été.

cultures. La partie O. et S. O., sablonneuse et pierreuse, et médiocrement fertile, est cultivée principalement en seigle, méteil, maïs, sarrasin, citrouilles, légumes ruraux ; et en culture maraîchère, autour du chef-lieu ; les parties centrale et du S. à l’E., plus productives, le sont en toute espèce de céréales, chanvre, trèfle, etc. Une trentaine d’hectares de vigne, au S. O., donnent un vin de très-médiocre qualité. Prairies naturelles, peu considérables, sèches et peu productives, bien au-dessous des besoins de l’agriculture ; prairies artificielles, bornées à la culture du trèfle sur guérets, et de la luzerne en petite quantité. Fumiers peu abondans : les engrais qu’on a voulu y substituer, tels que la chaux, le plâtre, le sel, etc., ont été abandonnés, peut-être par défaut d’entente de leur emploi en compôts. Culture des arbres à cidre, en quantité, depuis 40 ans : les espèces les plus répandues sont, en pommiers, les Fréquins, variétés Rouge, Barré, Blanc, Blanc-pulvéré ; Doux-amer, Barbré ou Barbari, Marionfroi, Calotte, Doux-raité ; en poiriers : Hérissé, Sauge, Crapau, Vénard, Brissac. On cultive aussi,12