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BRETTE.

que le nom de l’Hôpitau, que porte une ferme près de la chapelle de S.-Christophe. On a pensé que le nom de Brenaille, pouvait venir du celtique bren, qui veut dire chef, demeure d’un chef, gaulois ou romain : il est plus probable qu’il signifie un lieu boisé, comme l’était et comme l’est encore en partie toute cette petite contrée.

On appelle aussi brenaille, un petit ruisseau qui prend sa source près de ce lieu, au N. de Montaillé, se dirige à l’E., et se jette dans l’Anille, après 1 kilomètre 1/2 de cours.

BRETEAU, BRETHEAU, BRAITEL, BRETEIL, BREISTEL, château situé dans la commune de Beillé, dont nous avons parlé à cet article, auquel nous ajouterons les renseignemens suivans. En 1404, Fouquet Papeillon, écuyer, rend aveu pour la terre seigneuriale de Braitel, alias Breteil. Relevaient de lui : Pierre de Millon et Jean de Tucé, chevaliers. Nous ignorons comment cette terre passa dans la famille de Saint-Mars ; mais Renée, fille de Mathurin de Saint-Mars vicomte de Bresteau, ayant épousé Jean de Laval, seigneur de Bois-Dauphin, cette alliance fit passer cette terre dans cette famille. René de Laval, leur fils, fut tué à la bataille de S.-Quentin, en 1557. Charles du Plessis, seigneur de Liancourt, gouverneur de Paris, en 1587, rend aveu, en 1619, comme l’ayant acquise du maréchal de Bois-Dauphin. En 1669, Urbain de Menou, chevalier, seigneur de Turbilly, fils d’Urbain de Menou, rend aveu pour la même terre ; et en 1680, Louise de Piches, veuve d’Urbain-François de Menot (Menou), chevalier, en rend également aveu, comme mère de François-Henri de Menot (sic). Ainsi, dans le commencement du 15.e siècle, Breteau n’a que le simple titre de seigneurie ; on lui voit celui de vicomte au commencement du 16.e ; il fut érigé en comté, sur la fin du même siècle, en faveur du maréchal de Bois-Dauphin.

BRETTE, BRETTES, BRETT, BREETTE, BREHETE et BRAIETTE, Breta ; Commune cadastrée, dont l’étymologie du nom nous est inconnue. Du canton et à 14 kilom. 1/2 N. N. E. d’Ecommoy ; de l’arrondissement et à 15 kil. S. S. E. du Mans. Jadis du doyenné d’Oizé, de l’archidiaconé de Château-du-Loir ; du diocèse et de l’élection du Mans. — Distances légales, 12 et 17 kilomètres.

descript. Bornée au N., par Ruaudin et Pârigné-l’Evêque ; à l’E., par ce dernier ; au S., par S.-Mars-d’Outillé ; à l’O., par Theloché ; au N. O, par ce dernier et Ruaudin. Cette commune dont la forme est oblongue, sauf un appen-