Passais, (canton de la Normandie, qui relevait alors de l’évêché du Mans) ; du diocèse et de l’élection du Mans. — Distances légales, 8 et 17 kilomètres.
descript. Bornée au N., par S. te —Sabine ; à l’E., par la Bazoge ; au S., par Milesse ; au S O., à l’O. et au N. O., par Domfront ; la forme de cette commune est celle d’une ellipse irrégulière, déformée par une trop grande extension au N. O. Diamètre longitudinal, du N, au S., 5 kil. ; transversal, dans la partie supérieure, au N., 2 kil. 1/2 ; dans celle inférieure, au S., de 1 à 2 kil. — Le bourg, assez joli, situé sur la bulte de son nom, vers l’extrémité N. O. de la commune, se compose de plusieurs rangées de maisons entourant l’église à TE, au N. et à l’O. — Petite église dont le chœur est assez bien décoré, n’ayant rien de remarquable du reste ; clocher en flèche ; cimetière attenant à l’église au N. et à l’O., clos de murs. — Le presbytère est la seule maison un peu importante du bourg.
populat. Portée à 63 feux anciennement, on en compte 51 aujourd’hui, qui se composent de 23o individus mâles, 2^7 femelles, total, £77 ; dont 190 dans le bourg, et environ 60 au hameau des Reines-Baudières, qui en est peu éloigné au S. S. E.
Mouv. décenn. De i8o3 à i8i3, inclusivement : mariages, 27 ; naiss., 84 ; décès, 98. — De i8i3 à 1822 : mariages, 4-3 ; naiss., 1 1 1 ; déc., 54*
hist. ecclés. Église dédiée à S.-Mamert ; assemblée le dimanche le plus prochain du 1 1 mai, fête de ce saint. Cure, autrefois à la présentation du chapitre de S.-Pierre-de-la-Cour, du Mans.
hist. féod. La seigneurie de paroisse, annexée au château de l’Essard, élait un membre de la baron nie de Tucé-Lavardin, appartenant à la maison de Tessé.
hydrogr. Le ruisseau le Vray, arrose la commune de l’O. à l’E., puis au S., en passant à peu de distance au-dessous du bourg. Celui de Vaulahard, qui prend sa source en Domfront, suit la première de ces directions, et se jette dans le précédent, au moulin Hubert. — Moulins de l’Essard, de la Place et Hubert, à blé, sur le Vray.
géolog. Minéral. Sol généralement coupé, montueux, boisé, dont les buttes des Pichonnières et des Chapelles ont environ £o mètres d’élévation. Passage des terrains tertiaires à ceux de transport, offrant des grès blancs, le roussard ou grès ferrifère, du minerai de fer, des sables, etc.
divis. des terr. En labour, 33o hectares ; jardins, 12 ; landes, 2 ; prés, 67 ; bois futaies, 5 ; bois taillis, 164 ;
