Page:Diderot - Œuvres complètes, éd. Assézat, I.djvu/560

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La charité ordonne-t-elle de tourmenter les petits et d’épargner les grands ?

Si le prince dit que le sujet mécroyant est indigne de vivre, n’est-il pas à craindre que le sujet ne dise que le prince mécroyant est indigne de régner ?

Voyez les suites de vos principes, et frémissez-en.

Voilà, cher frère, quelques idées que j’ai recueillies, et que je vous envoie pour vos étrennes. Méditez-les, et vous abdiquerez un système atroce qui ne convient ni à la droiture de votre esprit, ni à la bonté de votre cœur.

Opérez votre salut, priez pour le mien, et croyez que tout ce que vous vous permettrez au delà est d’une injustice abominable aux yeux de Dieu et des hommes.


fin du tome premier.




ERRATA.



Page 173 : Notice préliminaire de la Promenade du Sceptique, commencer ainsi la dernière phrase du premier alinéa :

« Cette copie passa de ses mains dans celles d’une demoiselle Merigault, à la mort de laquelle (1830) elle fut vendue 252 francs, salle Sylvestre. Le travail de Naigeon fut conservé par sa sœur, que M. A.-A. Barbier..... »