Page:Diderot - Œuvres complètes, éd. Assézat, III.djvu/544

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Un hôpital adjacent aux écoles de médecine.

Un séminaire adjacent aux écoles de théologie.

Voilà tout ce que je sais de mieux sur l’institution d’une université.

C’est à Sa Majesté Impériale d’ajouter à ce plan ce que je puis avoir omis de nécessaire et d’en retrancher ce qu’elle y remarquera d’inutile. Je la supplie seulement de considérer que beaucoup de choses pourront lui paraître superflues pour le moment qui deviendront nécessaires avec le temps, avant même la fin de son règne, s’il dure autant qu’elle me l’a promis. Je serai satisfait de mon travail, si elle y reconnaît le témoignage de mon entier dévouement à ses ordres et de la durée de ma reconnaissance pour ses bienfaits. Des idées bonnes ou mauvaises qui forment ce plan d’écoles publiques, je n’en dois aucune à personne, c’est le vice de mon éducation qui me les a toutes suggérées. Il m’aurait été facile d’être plus court, mais plus facile encore d’être plus long.