La chienne ! la coquine ! l’enragée ! et pourquoi aussi s’attacher à une pareille femme ?
Et pourquoi aussi la séduire et s’en détacher ?
Pourquoi cesser de l’aimer sans rime ni raison ?
Ah ! mon maître !
Pourquoi, marquise, ne vous mariez-vous pas aussi ?
À qui, s’il vous plaît ?
Au petit comte ; il a de l’esprit, de la naissance, de la fortune.
Et qui est-ce qui me répondra de sa fidélité ? C’est vous peut-être !
Non ; mais il me semble qu’on se passe aisément de la fidélité d’un mari.
D’accord ; mais si le mien m’était infidèle, je serais peut-être assez bizarre pour m’en offenser ; et je suis vindicative.
Eh bien ! vous vous vengeriez, cela s’en va sans dire. C’est que nous prendrions un hôtel commun, et que nous formerions tous quatre la plus agréable société.
Tout cela est fort beau ; mais je ne me marie pas. Le seul homme que j’aurais peut-être été tentée d’épouser…
C’est moi ?
Je puis vous l’avouer à présent sans conséquence.
Et pourquoi ne me l’avoir pas dit ?