Page:Diderot - Œuvres complètes, éd. Assézat, VII.djvu/269

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

le commandeur.

Voilà qui est expliqué. Eh bien ! conservez votre chère fille ; aimez bien votre cher fils ; laissez en paix les créatures qui le perdent ; cela est trop sage pour qu’on s’y oppose. Mais pour votre Germeuil, je vous avertis que nous ne pouvons plus loger lui et moi sous un même toit… Il n’y a point de milieu ; il faut qu’il soit hors d’ici aujourd’hui, ou que j’en sorte demain.

le père de famille.

Monsieur le Commandeur, vous êtes le maître.

le commandeur.

Je m’en doutais. Vous seriez enchanté que je m’en allasse, n’est-ce pas ? Mais je resterai : oui, je resterai, ne fût-ce que pour vous remettre sous le nez vos sottises, et vous en faire honte. Je suis curieux de voir ce que tout ceci deviendra.