Page:Diderot - Œuvres complètes, éd. Assézat, VIII.djvu/161

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médite les années éternelles, avec un énorme bréviaire sous le bras ?…

Madame de Chepy.

Le marquis de Tourvelle ?

Madame de Vertillac.

Lui-même.

Madame de Chepy.

Je l’ignore. (Ici mademoiselle Beaulieu rentre avec le laquais.)

Madame de Vertillac.

Je vais prendre un peu de repos dont j’ai grand besoin, m’habiller et revenir. Vous me donnerez votre marchande de modes et votre coiffeur, n’est-ce pas ? Vous voilà fraîche comme la rose ; et je compte bien qu’un de ces matins vous me confierez le secret de se bien porter et de ne pas vieillir. Au plaisir de vous revoir… Mais ne m’avez-vous pas dit que je pouvais vous être utile ? À quoi ?

Madame de Chepy.

Vous le saurez ; ne tardez pas à revenir.



Scène V.


MADAME DE CHEPY, MADEMOISELLE BEAULIEU.
Madame de Chepy.

Elle est un peu folle, mais elle en fait les rôles à ravir. Et vous, dans quelle pièce avez-vous joué ?

Mademoiselle Beaulieu.

Dans le Bourgeois gentilhomme, la Pupille, le Philosophe sans le savoir, Cénie, le Philosophe marié.

Madame de Chepy.

Et dans celle-ci, que faisiez-vous ?

Mademoiselle Beaulieu.

Finette.

Madame de Chepy.

Vous rappelleriez-vous un endroit… un certain endroit où Finette fait l’apologie des femmes ?