Page:Diderot - Œuvres complètes, éd. Assézat, VIII.djvu/250

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server à l’avenir, et, pour le moment, à prendre la main de mademoiselle, sans la serrer, et à la présenter à l’amie de sa maîtresse pour en obtenir quelque grâce, si le cas y échet.

Tous, excepté madame Bertrand qui reste affligée dans son fauteuil.

Bravo ! bravo !

Mademoiselle Beaulieu.

Paix-là, paix-là, paix-là.



Scène XV.


Les mêmes et LE MARQUIS DE TOURVELLE.
Le Marquis de Tourvelle.

Monsieur Hardouin, je n’ai qu’un mot à vous dire. Vous vous êtes fait un jeu cruel de m’en imposer. Je ne sais quels sont vos principes, mais vous ne tarderez pas à connaître ce que cette imposture a d’odieux, et vous en aurez un long repentir.

Monsieur des Renardeaux.

Monsieur le marquis, présentez vos griefs à la cour, et il en sera fait justice sur-le-champ.

Le Marquis de Tourvelle.

Serviteur.

Monsieur Hardouin.

C’est madame de Vertillac qui a causé mon erreur, en brouillant les noms.

Madame de Vertillac.

Mais vous êtes-vous trompé de bonne foi ?

Monsieur Hardouin.

Je ne fais pas autre chose.

Madame de Vertillac.

Ah, ah, ah, cela est aussi trop comique. J’en écrirai demain à mon intendante ; comme elle en rira !