Page:Diderot - Œuvres complètes, éd. Assézat, XIX.djvu/503

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du tout au-dessous. Malgré la distance des lieux et la différence du pays, le goût d’un art que je cultive et que vous embellissez doivent nous rapprocher, ainsi que l’amitié de M. Diderot, qui nous est commune à tous deux. L’un et l’autre m’autorisent à vous demander un service que je sais que vous avez rendu à plusieurs autres avec lesquels vous avez été en société de travail, pour les aider à composer des pièces dignes de vous avoir pour acteur. J’ai fait une comédie dans un genre assez particulier et qui ne peut être jouée en France, parce que le protestantisme en est la base, et que c’est proprement la tolérance mise en action. Je crois, monsieur, qu’elle pourrait réussir sur votre théâtre, si vous aviez la bonté de la traduire et de l’accommoder à votre scène. C’est un vrai service que vous me