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ment dans les montans H, H, & qui porte les roues F, E. La premiere F qui engrene dans le pignon Y, est pour faire tourner la fraise X d’un mouvement médiocre ; & la seconde E sert pour avoir un mouvement plus prompt, en plaçant un pignon sur l’arbre LL, dans lequel on puisse engrener. On donnera dans la Planc. XXIII. la maniere de fixer ces fraises sur l’arbre.

» A 12 (Pl. XXI.) est l’alidade, qui sert à diriger la fraise vers le centre 5 de la roue à fendre ; elle est mobile autour de la vis A.

» K, G, sont des vis qui soûtiennent l’arbre LL de la fraise & du pignon.

» Z est une vis qui détermine l’abattage du tour mobile HH, en s’élevant par le bras W. Le petit levier 4 est pour assujettir & fixer la vis Z.

» 5 est la roue à fendre, qui est retenue par la piece marquée 6. Cette piece qui est faite en maniere de fourchette, passe dessous le pont 29 où elle est fixée par une vis, & retenue à l’autre bout 30 par une espece de T d’acier, dessous lequel les branches de la fourchette s’engagent, de façon que quand on veut retirer la roue 5 de dessus son arbre, on ne fait que desserrer la vis 29, & tirer à soi la piece 6, après l’avoir dégagée de dessous la piece faite en forme de T, & on la tire de dessous la roue avec beaucoup de facilité.

» 7, 9 est le coq sur lequel est fixé le pont 29, & où s’engage la piece 6. Ce coq fait charniere sur les deux vis 8, 10 ; de sorte qu’en élevant l’extrémité 9 au moyen de la vis 11, l’autre extrémité 7 s’abaisse, & assujettit par la piece 6 la roue 5 sur son arbre.

» 16 est une vis d’assemblage qui retient l’équerre dans laquelle la vis 15 est placée, qui affermit le coq. Cette équerre est fixée sur la traverse DD.

» La vis 17 tient sur la même traverse D l’alidade. La piece 23 est le plan de la fourchette qui porte sur la tige 25. Cette fourchette étant poussée par le ressort 24 (Voyez Planche XX.), communique la force du ressort à la lame 21, & par conséquent à la pointe 26, qui entre successivement dans les divisions de la plate-forme, lorsque l’on s’en sert.

Profil sur la longueur de la machine. (Pl. XXII.)

» AB est la derniere piece du tour, solidement assemblée aux traverses portées par les colonnes.

» CD est une pareille piece à la premiere ; mais elle se peut démonter quand on veut, pour retourner la plate-forme : ce qui se fait en démontant l’écrou I, qui laisse tomber les collets, entre lesquels l’extrémité D est assujettie. L’autre extrémité C est retenue par un verrou CE qui porte cette piece. Ce verrou se fixe par les vis E, L : son extrémité C entre à queue d’aronde dans le montant 26 ; de maniere que quand on veut retourner la plate-forme, on commence par ôter l’écrou I ; ensuite on lâche les deux vis L, E, & l’on tire le verrou par son bouton F de F vers E. On éleve un peu l’extrémité D pour le dégager de dessous le petit support 10, dans lequel il entre à cliquet. Après quoi l’autre vis Y & AE étant desserrée, on déplace facilement la plateforme F pour la retourner ; car la vis AE n’est que pour recevoir la pointe de la vis de la plate-forme, & la seconde vis Y sert à l’affermir dans son écrou.

» SV est la vis qui sert à avancer & à reculer du centre 5, les tours M, K, de même que les arcs R, & toutes les pieces qui en dépendent.

» M est le premier tour mobile autour du point N, & qui se fixe par les vis Q. Le second tour K compris dans le premier tour M, a son centre au point 24. Le centre K est celui de la fraise & du pignon. Le centre H est celui des roues marquées FE dans la Planche XXI. Il sert à faire mouvoir le

pignon, & par conséquent la fraise. La vis G est pour fixer l’arbre du pignon.

» OX est l’alidade qui sert à centrer la fraise, c’est-à-dire à diriger son taillant ou son épaisseur vers le centre de la roue 5.

» W est le levier qui sert à élever & à baisser le tour K autour du centre 24. Le petit levier 4 est pour serrer la vis Z dans son écrou ; ce qui se fait en l’abattant. La vis Z porte sur le support 21, mobile au point 23 dans une chape 22, qui est fixée au tour M. La piece 21 se fixe à la chape par une vis, dont on voit le bout au point 22 : cette piece est encore tenue par un ressort 27.

» 6 7 8 9 marque le profil de la piece 6 qui retient la roue 5, & celui du coq 7 9 qui fait charniere au point 8.

» 29 & 30 est la vis & la piece qu’on appelle T, qui retient le profil 6. La vis 11 sert à élever le coq. La vis 15 est pour l’affermir. Et enfin la vis 16 sert à assembler l’équerre 8, 31, 32 au bâti de la machine.

Explication de la Planche XXIII.

» ABCD (fig. 112.) est le profil sur la largeur ; ce sont des arcs dans lesquels sont mobiles les tours, suivant les courbures EC, FB, ou FA, ED. Le centre des tours est au point G ; on les fixe comme on l’a déjà dit, par le moyen des vis EF. La piece ABCD tient aux coulisses H, I, par les consoles K, L. On arrête les coulisses pareillement par les vis T, T.

» L’écrou M retient les collets que porte la piece N, qui se démonte quand on veut, soit pour retourner la plate-forme, soit pour autre chose.

» La figure 113. est le profil de l’alidade de la plate-forme, qui est retenu au bâti de la machine par la vis A, autour de laquelle elle se peut mouvoir. La partie BC qui est dessus la traverse D, porte la tige E mobile dans la fourchette FGH, & dans la partie C où elle est prise. La fourchette est aussi mobile au point G. La cheville E qui tient cette fourchette étant poussée en-haut par le ressort K, tend à faire baisser l’extrémité H suivant l’arc Hh : la tige E communique donc la force du ressort K à la lame LM, qui porte la pointe N. Cette lame qui n’est retenue qu’au point L dessus la piece D, est obligée de fléchir & d’obéir à la force du ressort : cette pointe retient alors la plate-forme par ses divisions avec toute la force dont le ressort K est capable. Il est évident que quand on change de division en élevant un peu l’alidade, que l’on contraint le ressort K ; qui ensuite étant mis en liberté, appuie de toute sa force contre la cheville F, & par conséquent contre la tige E ; car la fourchette H ne peut pas couler le long de cette tige.

» La vis P sert à fixer plus ou moins la monture qui porte la pointe N. Cette monture tient à la lame M par une 2e vis R. On assujettit la fraise Q (fig. 114.) sur l’arbre du pignon O, par le moyen d’une seconde piece S, qui porte une pointe T qui entre dans un trou fait à la fraise à l’endroit V : après quoi on assujettit le tout ensemble par l’écrou X. Il faut remarquer que la piece S doit entrer quarrément dans une partie de l’arbre.

» La roue à fendre Y se place en cette sorte. On a (fig. 116.) plusieurs arbres d’acier, tel que Z, qui entrent dans le canon W de la plate-forme : l’arbre d’acier porte deux pointes, 4, 5, qui entrent dans la petite ouverture diamétralement opposée, pratiquée à la partie supérieure du canon W, à l’endroit 6, 7 ; de maniere que les deux pointes 4 & 5 étant engagées dans les ouvertures 6, 7, l’arbre Z ne peut tourner que quand le canon W tourne. On place ensuite la roue Y à l’endroit Z ; on l’assujettit par le