Page:Dierx - Œuvres complètes, Lemerre, I.djvu/229

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Métella ! N'est-ce pas, tu ne m'es plus rebelle ?
Tu vois tout, et ton âme en liberté m'appelle.
Elle m'aime à la fin ! Je le sais. Je la sens
Qui vante en moi le ciel des amours renaissants.
Eh bien ! Du seuil certain de la patrie ouverte
Pour toi ! Sous mon pardon de l'injure soufferte
Jadis ; au nom sacré de cet amour promis ;
Si cette âme erre encore en tes nerfs endormis,
Enfreins l'ordre odieux ! Revis une seconde !
Je t'adjure ! Qu'un mot, qu'un signe au moins réponde !
Est-ce toi qui passas dans mon rêve éperdu ?
Métella ! Métella ! Cette fois, m'aimes-tu ? »
Et j'achevais à peine un geste qui l'implore,
Que je vis remuer cette bouche incolore ;
Et dans le monde atroce où je me rabîmais,
Une voix sans nom dit : Jamais ! Jamais ! Jamais !